LE JOURNAL.AFRICA

Haut-Lomami : au moins 33 000 familles ont fui leurs habitations

Ces familles trouvent refuge dans d’autres villages jugés sécuritaires et à l’abri des éléphants, à l’intérieur de ces territoires.

Ces déplacements cycliques pourraient plonger la province, déjà enclavée et exacerbée par des problèmes structurels, dans une situation humanitaire sans précédent, indique le bulletin d’information de OCHA.

Selon les autorités provinciales du Haut-Lomami, 55 324 hectares des champs d’arachides, de haricots et de manioc -aliments de base- ont été détruits ; plus de 73 760 enfants de 6 à 11 ans ne vont plus à l’école depuis la rentrée scolaire en septembre 2018, soit parce que leurs écoles sont fermées, soit parce que les éléphants ont détruit les sources de revenus de leurs parents.

Les acteurs humanitaires craignent que le manque d’accès à une alimentation équilibrée et suffisante, ainsi que la perte de production agricole, sur la moyenne période, aient un impact néfaste sur les conditions nutritionnelles des populations affectées, avec un effet inévitable sur leur état de santé.

D’après les résultats de l’analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) de mars 2018, le territoire de Malemba Nkulu était classé en phase 3 (phase de crise), avec crise de moyens d’existence, sur une échelle de cinq phases.

 

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