Près de 10% des détenus de la prison centrale de Kananga sont des vulnérables, a indiqué jeudi 21 février un groupe de travail qui a étudié la situation de cette maison carcérale sous la direction du ministre provincial de la Justice. Il a noté notamment la présence de 51 détenus malades mentaux.
Ce groupe de travail a récence 13 cas d’handicaps physiques, 17 d’épilepsie et 51 desmaladies mentales. L’équipe a noté également la présence de neuf femmes en détention irrégulière.
D’après le ministre provincial de la santé, il faut impliquer le centre d’accueil des malades mentaux de Jukayi, qui a la capacité d’accueil de 50 personnes, pour l’expertise de ces cas.
Dans ses plaidoyers auprès des autorités judiciaires et administratives, le groupe de travail a proposé la réquisition d’un expert en santé mentale. Il fera l’expertise médicale sur les détenus malades mentaux et transmettra le rapport au juge pour prendre une éventuelle décision de libération.
Cette équipe a déploré l’insuffisance des magistrats dans le ressort de Kananga. De son côté, le ministère provincial de la Justice reconnait que l’insuffisance des magistrats et l’absence de contrôles judiciaires réguliers en matière préventive sont à la base de la lenteur de la justice.