Le président du bureau provisoire de l’assemblée provinciale de l’Equateur, José Endundo Bononge, a renoncé, mercredi 20 février, à son mandant provincial. Il opte pour l’Assemblée nationale, où il a aussi été élu député national.
« J’ai laissé le mandat de député provincial à quelqu’un qui est de mon parti. Je vais à l’Assemblée nationale. Monter au Sénat [où il est aussi candidat pour le compte de G7], c’est ajouter l’expérience et la capacité d’écoute qui caractérisent les hommes d’un certain âge », a affirmé M. Endundo.
Selon lui, tout a été bien réfléchi et il sera obligé d’être à l’Equateur régulièrement, s’il est élu sénateur.
« Je serai obligé de préempter sur les solutions éventuelles qui peuvent se présenter par rapport aux problèmes que nous connaissons ici. Je serai obligé de défendre une politique nationale de justice, de développement et de productivité, de formation scolaire », a fait savoir José Endundo.
En tant que président du bureau provisoire de l’assemblée provinciale, José Endundo a déposé mercredi 20 février à la Cour constitutionnelle le règlement d’ordre intérieur de son institution. Un texte juridique de 208 articles adopté mardi 19 février.
Le délai accordé aux députés nationaux frappés d’incompatibilité et qui devaient se décider entre le mandat d’élu du peuple ou leurs autres fonctions expire ce jeudi 21 février 2019. Les élus doivent ainsi se conformer à l’article 108 de la constitution relatif à l’incompatibilité des mandats.
Dans un communiqué publié mardi le premier secrétaire du bureau provisoire de l’assemblée nationale, Jackson Ausse, a indiqué que tout intéressé qui n’aura pas opéré un choix sera réputé avoir renoncé à son mandat de député national.
S’exprimant sur la coalition Lamuka, il souligne la nécessité d’une réflexion pour redéfinir le rôle et l’avenir de cette plateforme électorale.