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Le Potentiel : « Renouvellement des institutions : pas un pas sans Kabila »

Revue de presse de mercredi 20 février 2019.

Joseph Kabila est parti, tout en prenant soin de verrouiller le système, pour que rien ne lui échappe. Avec sa majorité confortable à l’Assemblée nationale où sa plateforme électorale aligne plus de 300 députés nationaux, Joseph Kabila est assuré d’avoir le contrôle de l’appareil de l’Etat, indique Le Potentiel, qui fait remarquer que du Parlement jusqu’au gouvernement, l’ombre de Kabila continuera à planer durant les 5 ans du mandat de Félix Tshisekedi et que rien ne devrait se faire sans lui.

Dans son analyse de la sphère politique, le quotidien constate que la configuration du bureau définitif de la chambre basse du Parlement dépendra incontestablement des choix de Joseph Kabila. Sans compter le Sénat où le Front commun pour le Congo (FCC) part favori pour son contrôle. Les exécutifs provinciaux ne vont pas non plus échapper à Joseph Kabila. Certes, quelques provinces pourraient être cédées à la coalition Cap pour le changement (CACH), en vertu de l’accord de « cogestion » qui le lie au FCC. Félix Tshisekedi devra composer avec ce système, savamment mis en place par Joseph Kabila.

Forum des As se focalise sur le délai du bureau de l’Assemblée nationale accordé aux députés frappés d’incompatibilité. Dès lors que leurs mandats ont été validés, sous réserve du très attendu arrêt de la Cour constitutionnelle, les ministres, les mandataires publics actifs, les gouverneurs, les vice-gouverneurs, les membres des cabinets d’une autorité politique ou administrative de l’Etat élus députés nationaux, doivent donc choisir entre leur nouveau mandat et leurs fonctions antérieures.

Ce délai expire jeudi 21 février, précise le premier secrétaire rapporteur du Bureau provisoire de l’Assemblée nationale, JacksonAusse, ajoute La Prospérité. Faute de quoi, l’intéressé sera réputé avoir renoncé à son mandat de député national.

Times.cd rappelle que Gabriel Kyungu Wa Kumwanza a obtempéré à l’article 108 de la constitution en optant pour l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga. Cet article dispose que le mandat de député national est incompatible avec le mandat de sénateur et vice-versa. Il ajoute que le mandat de député ou de sénateur est incompatible avec les fonctions ou mandats notamment de membre du Gouvernement ou d’une institution d’appui à la démocratie.

Au gouvernement, Gaston Musemena choisit son mandat de député au détriment du Ministère de l’EPSP, informe Actu30.info.

José Makila lui n’approuve pas cette mesure. Il a recouru au conseil d’État pour l’interprétation de l’article 108 de la constitution, fait savoir Capsud.net

Le dépôt d’une telle requête laisse penser qu’il serait dans l’attente, comme beaucoup de ses collègues, du verdict de la Cour Constitutionnelle devant valider les résultats définitifs des élections législatives nationales, scrute Le Phare.

Or, poursuit le tabloïd, dans l’esprit du législateur (article 105), le mandat du député national est validé par l’Assemblée nationale, que cela se passe sous la direction du bureau provisoire ou définitif. Cette formalité étant déjà consommée, les cumulards « rebelles » courent le risque de se faire délester de leurs mandats de députés, au profit de leurs suppléants.

Si l’Assemblée nationale a déjà validé les mandats des élus, au Sénat, c’est encore l’opération séduction pour les candidats désireux d’intégrer la chambre haute. A ce sujet, l’un des grands électeurs, Léon Nembalemba dénonce, à Kinshasa, les « manœuvres de corruption par les anciens politiciens », révèle Kinshasatimes.cd.

« Quand vous regardez bien, ce sont toujours les anciens politiciens, les gens qui n’ont rien fait, les gens qui n’ont rien laissé et ce sont les mêmes qui ne veulent pas partir et qui emploient ces manœuvres », a-t-il dénoncé.

« Rien ne peut réussir dans le Congo que nous voulons reconstruire si nous ne changeons pas de mentalité », exhorte pour sa part le président Félix Tshisekedi. C’était à l’occasion du dîner offert à l’équipe de campagne de Cap pour le Changement/Grand Bandundu conduite par le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, que le chef de l’État nouvellement élu a lancé cet appel, renseigne 7sur7.cd.

En santé, Actualité.cd annonce une Grève illimitée des agents de santé de Vuhovi (Beni) après l’assassinat d’un infirmier. D’après M. Mathe Maneno, coordonnateur de l’intersyndical des infirmiers et agents administratifs de 17 zones de santé de Beni, Butembo et Lubero, leur collègue a été retrouvé mort dans le Graben, en plein Parc National des Virunga après son enlèvement un jour plus tôt par des hommes armés non autrement identifiés à son domicile à Isango.

Congoprofond.net s’intéresse quant à lui aux hommages des Congolais vivant en Afrique à Ndaye Mulamba Pierre. Décédé depuis le 26 janvier dernier, son corps é été exposé mardi à Johannesburg dans la chapelle Thom Knight, 16th street Vrededorp Braamfontein, avant son rapatriement à Kinshasa.

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