Le maïs se fait rare sur le marché local de Bukama (Haut-Lomami) depuis une semaine. Là où cette principale denrée alimentaire de la population se fait voir, les prix sont passés du simple au double. Une mesure qui revenait à 2 500 FC (1,56 USD) se vend à ce jour à 4 000 FC (2,5 USD) voire 5 000 FC (3,1 USD).
La Fédération des entreprises du Congo (FEC) attribue la rareté du maïs et son prix élevé au mauvais état de la route et à la non-évacuation des produits agricoles vers ce territoire par le train de la Société nationale de chemins de fer (SNCC).
Le territoire de Bukama est généralement fourni en cette denrée par les territoires et localités comme Kanyama, Kabongo, Kabondo.
A en croire certaines personnes, même dans les milieux de production, le maïs aurait été acheté par des commerçants et ramené là dans des points de négoce où l’écoulement est rapide, sans plus de détails.
Face à cette situation, les habitants préfèrent changer leurs habitudes alimentaires. Il y en qui ont opté pour le manioc qui n’est pas leur aliment de base.
Les habitants de Bukama espèrent que l’arrivée de la saison sèche sera une occasion pour que les différentes routes qui mènent vers ce territoire soient aménagées pour faciliter le transport des produits agricoles lors de la prochaine campagne agricole.
