L’Eglise du Christ au Congo (ECC) dénonce la corruption à grande échelle des députés provinciaux par des candidats gouverneurs et sénateurs. A l’occasion du 13e anniversaire de la constitution de la RDC, la présidence de l’ECC a organisé un point de presse ce mardi 19 février en son siège à Kinshasa.
L’ECC affirme détenir des faits palpables de cette corruption et entend les mettre à la disposition du parquet pour une éventuelle instruction. Le porte-parole de l’ECC, le révérend Eric Nsenga Nshimba annonce une concertation prochaine de toute la société civile en vue de matérialiser cette initiative.
« L’Eglise de Christ au Congo, de par sa mission prophétique censée protéger et défendre la moralité publique pour la sauvegarde de la mère-patrie, s’insurge contre certaines pratiques de corruption et d’antivaleurs sur la manière dont se négocient les postes de responsabilité au niveau des gouvernorats, des bureaux des assemblées provinciales et nationales ainsi que des sièges sénatoriaux au risque d’entamer la marche vers l’effectivité de l’Etat de droit. A l’effet de ce constat amer, l’église du Christ au Congo rappelle aux uns et aux autres de se conformer aux prescrits tant élogieux contenus dans les préambules de notre constitution », a déclaré à la presse Eric Nsenga.
Selon lui, l’objectif poursuivi est de rappeler à tous l’obligation de se conformer aux prescrits de cette constitution qui prohibe toute forme d’antivaleurs. Il cite notamment parmi ces antivaleurs « l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, la corruption, le tribalisme, le clientélisme et le clanisme ».