La société civile de Likasi dénonce le regain de la criminalité enregistrée dans cette ville de la province du Haut-Katanga. Depuis le début de l’année 2019, elle a dénombré une quarantaine de cas de criminalité suivis d’actes de viol sur mineures. Dans une déclaration faite lundi 17 février, elle demande à la population de ne pas se faire justice, « car les innocents peuvent en être aussi des victimes ».
« Il y a eu une quarantaine de maisons dévalisées, Les agresseurs non autrement identifiés quand ils arrivent, c’est prendre neuf à dix maisons à la suite ce qui avait amené la population de Kikula de commencer à se prendre en charge dans la justice populaire », a dénoncé le coordonnateur du cadre de concertation de la société civile de Likasi, Paul Kisimba.
Selon lui, six personnes ont été brûlées vives par des personnes qui se font justice après les actes d’agression enregistrés dans les familles de Likasi.
« Nous avons même dénombré les cas de viol sur mineures. Il y a des blessés qui se retrouvent à l’hôpital général de référence de Daco. A la société civile, le message que nous passons à la population, c’est de toujours se fier à l’Etat », a conseillé Paul Kisimba.
Il dit se réjouir du renforcement récent des mesures de sécurité à Likasi, et espère que le calme va revenir dans la ville.
« Il y a deux jours, on a remarqué qu’on a renforcé la sécurité. La police se fait maintenant accompagner de militaires pour essayer quand même de dissuader et d’inquiéter sérieusement les groupes et ceux-là qui attaquent la population », a indiqué Paul Kisimba.