A Kananga, neuf personnes sont mortes à la suite des trois dernières pluies diluviennes survenues la semaine passée dans cette ville. Les chiffres fournis par le maire de la ville, Mwamba Kantu Ka Njila font état d’un mort foudroyé le samedi 16 février à Kamupongo dans la commune de Ndesha. Une autre personne est morte après qu’un mur s’est écroulé sur lui à Lukonga.
A ces deux victimes, il faut ajouter six enfants et leur père, décédés respectivement mercredi et vendredi. La mort de ces enfants d’une même famille suivi de leur père a eu lieu sous la pluie. Le mur de leur maison s’était aussi écroulé sur eux à la suite d’un glissement de terrain à Tshinsambi.
Dans presque tous les quartiers de la ville, des maisons se sont écroulés et des toitures emportées, constate le maire de Kananga.
Plusieurs routes ont été sérieusement délabrées.
Au sortir de la gare de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC), vers le Nord, les eaux de pluie non canalisées ont échoué entre Kele-Kele et Malandji. Ces eaux ont fait avancer des têtes d’érosions qui menacent déjà de couper l’avenue Shabunda au centre-ville.
Sur la route de l’aéroport, un site érosif avance également et menace de couper la route et la voie ferrée au niveau des installations de la SNCC. A Kananga 2, la route de l’Académie militaire est détruite dès l’entame.
La semaine passée, l’autorité provinciale avait lancé un cri d’alarme demandant un appui du gouvernement central pour lutter contre ces glissements de terrain.