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RDC : la Majorité présidentielle devient la Majorité démocratique

La Majorité présidentielle (MP), plateforme politique qui a accompagné l’ancien Président Joseph Kabila et qui a dirigé le pays, devient désormais la Majorité démocratique (MD). L’annonce a été faite samedi 16 février à Kinshasa par André-Alain Atundu, porte-parole de cette plateforme lors d’une conférence de presse.

« Si, il y a quelque temps encore, vous considériez notre regroupement politique comme la Majorité présidentielle et la reconnaissiez sous ce vocable, il vous faudra désormais vous habituer à considérer notre méga-plateforme politique comme seulement une majorité parlementaire et la traiter comme la Majorité démocratique dans notre pays. Par commodité, il serait plus simple de nous appeler tout simplement La Majorité », a annoncé André-Alain Atundu.

Selon lui, ce statut légal donne à la Majorité démocratique une grande responsabilité dans la gouvernance du pays et devrait agir en partenariat responsable avec le Président de la République.

Malgré la position dominante de la MD, indique M. Atundu, cette structure politique devra agir dans un esprit de partenariat responsable avec le chef de l’Etat.

« Dans cet ordre d’idées, la Majorité démocratique devrait, pour l’intérêt bien compris du peuple, tenir compte de la minorité », promet le porte-parole de la MD. Seule cette synergie nationale, note le porte-parole de la MD, est de nature à consolider la cohésion nationale et à mener le pays vers l’émergence économique.

Consolider les acquis

« La Majorité présidentielle est fière des acquis laissés par son autorité morale. En effet, il laisse au Président Tshisekedi un pays en état parfait de gouvernabilité. Sur le plan moral, le peuple est dans un état de grande cohésion nationale ; sur le plan spirituel, le peuple garde intacte sa foi à l’avenir du pays; sur le plan intellectuel, le peuple est décidé à poursuivre sans complexe sa lancée vers l’émergence économique », a fait remarquer André-Alain Atundu.

Il lance un appel à la tolérance et à la continuité dans la gestion de la chose publique.

« On ne développe pas un pays en déconstruisant les acquis du passé ; on ne consolide pas la cohésion et l’unité nationale par la vengeance, le règlement de comptes ou la chasse aux sorcières, on ne développe pas un pays sans la paix des esprits et la synergie nationale dans l’action », conseille M. Atundu.

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