Revue de presse du jeudi 14 février 2019.
Au cours de la plénière de mercredi 13 février, les mandats de députés nationaux élus à l’issue des élections du 30 décembre 2018, ont été validés par l’Assemblée Nationale. 7sur7.cd renseigne que parmi ces députés l’on retrouve le candidat malheureux à la présidentielle, Martin Fayulu qui continue de réclamer la vérité des urnes.
Il y a aussi l’actuel directeur de cabinet du chef de l’État Vital Kamerhe et Jean-Marc Kabund, le président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti actuellement au pouvoir en RDC.
Ainsi, les 485 députés nationaux, hormis ceux des territoires Beni Butembo et Yumbi, ont le plein pouvoir de siéger à l’hémicycle comme des véritables avocats du peuple, ajoute Actu30.info.
Selon ce média en ligne, la session extraordinaire de la chambre basse, conduite par un bureau provisoire est aussi consacrée à l’élaboration du règlement intérieur ainsi qu’à l’élection du bureau définitif qui, sauf imprévu, interviendra le 11 mars prochain.
Le député qui fait l’objet de l’une des incompatibilités marquées dans la loi électorale doit opter, dans les huit jours de la validation de mandat, entre son mandat et les autres fonctions qu’il exerce, renchérit Actualité.cd
Le portail énumère une série de fonctions incompatibles, citant notamment le membre du cabinet du Président de la République, du Président de l’assemblée nationale, du Président du Sénat, du Premier ministre, des membres du Gouvernement et de toute autre autorité politique ou administrative de l’Etat, membre des Forces armées, de la Police nationale ou encore agent de carrière des services publics de l’Etat.
Son mandat étant validé à l’Assemblée nationale, Martin Fayulu joue son « ultime carte », estime Forum des As. Pour le journal, les analystes de la scène politique pensent qu’après l’insuccès de Martin Fayulu en interne, à l’échelle continentale et même à l’internationale, plus rien ne lui reste encore à faire. Tous les « espoirs » d’un éventuel revirement de la situation politique en faveur du leader de Lamuka, sont allés en eau de boudin.
Cependant, d’aucuns postulent que Martin Fayulu n’a pas tout perdu. Il a encore quelque chose à sa portée. A savoir la place constitutionnelle de chef de file de l’opposition. Même s’il n’est pas issu d’un grand parti politique, le Fayulu d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui que les Congolais ont connu au cours des dix dernières années, décrypte le quotidien.
Après la validation des mandats des députés, le prochain round se joue autour de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale, pense Le Potentiel.
« Au Front commun pour le Congo (FCC), virtuellement majoritaire à la chambre basse du Parlement, l’heure est aux négociations. Dans cette nébuleuse, des tractations s’annoncent très agitées. Modeste Bahati, autorité morale de l’AFDC-A, a déjà annoncé les couleurs. Sans compter le CACH (Cap pour le changement), qui devrait vraisemblablement avoir sa part dans le partage compte tenu de l’accord qui le lie au FCC. De part et d’autre, ça se bouscule déjà », constate le tabloïd.
En santé, Congoprofond.net annonce que L’épidémie « Chikungunya » touche la ville de Kinshasa, après des analyses effectuées par l’Institut National des Recherches Biomédicales, INRB. Le portail énumère quelques précautions à prendre pour se protéger, entre autres : éviter de se faire piquer par le moustique, porter les vêtements longs et clairs qui couvrent les extrémités surtout le matin (6h à 10h) et le soir (15h à 19h00), vider les récipients ou boites contenant l’eau: boites de tomate, sardine, conserve, abreuvoirs, pots de fleurs, écorce de noix de coco, gouttières, pneus, utiliser les insecticides, moustiquaires.
C’est pour la troisième fois que l’épidémie de Chikungunya sévit en RDC. La première fois, la maladie s’était déclarée en 1999-2000, et la seconde fois en 2012. Toutefois, la maladie n’est pas mortelle mais très invalidante, alerte Le Phare.