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Lubumbashi : plaidoyer pour l’implication de la MONUSCO dans l’éradication de l’insécurité

Les femmes du quartier Karavia à Lubumbashi ont plaidé mardi 12 février pour l’implication des responsables de la MONUSCO dans la lutte contre l’insécurité et les viols des femmes dans ce quartier et dans la ville en général. Elles dénoncent les cas de viol et agressions sexuelles enregistrés dans cette partie de la ville.

Selon elles, des dizaines de cas de viol et de violences sexuelles liés aux cambriolages sont rapportés quotidiennement par des ONG.

Mercredi 13 février, Femmes du cadre de concertation de la société civile, une structure de la société civile œuvrant dans le secteur de la lutte contre les violences sexuelles à Lubumbashi a reçu cinq nouveaux cas de viol. Ces actes ont été commis par des bandits lors des cambriolages des maisons.

Depuis le début de l’année, cette structure reçoit en moyenne journalière 10 à 15 cas de viol des femmes et mineurs confirmés par des médecins.

« Il y a beaucoup de femmes qui ont été violées dans le quartier. Elles n’ont pas eu le courage de venir se présenter de peur d’être stigmatisées, de peur d’être encore plus exposées. Parce que ces voleurs reviennent plusieurs fois. Dans une même maison, ils peuvent revenir même deux fois. Et chaque soir il y a un coup », témoigne l’une des victimes.

Le dimanche 10 février, une fille de 8 ans et sa mère en ont été victimes des viols non loin de l’abattoir dans la commune de Kampemba. Thérèse Safi, présidente des Femmes du cadre de concertation de la société civile interpelle les autorités locales.

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