Le professeur Mwayila Tshiyembe, expert en relations internationales, explique ce succès par « l’alternance démocratique qu’a vécu la RDC ».
« En relations internationales, les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. La grande RDC n’a pas à ce jour jouer le rôle que l’histoire prédisait. Après l’alternance, cet élément nouveau a beaucoup pesé dans l’accueil chaleureux réservé au président Tshisekedi », commente-t-il.
Il ajoute qu’après ce ballet diplomatique, le président congolais peut maintenant se concentrer sur la résolution des problèmes de son peuple.
« On ne savait pas si le sommet se rangerait du côté de Félix ou de Fayulu. Mais le fait que le sommet ait accueilli chaleureusement le président, il a la voie ouverte pour s’atteler aux problèmes du Congo (…) », affirme le professeur Mwayila Tshiyembe, qui est aussi directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.
Pourquoi Félix Tshisekedi a commencé sa tournée par l’Angola et le Congo-Brazzaville notamment ? « Les Etats changent des amis, mais on ne change jamais ses voisins », répond le professeur Mwayila Tshiyembe.
Il s’entretient avec Alain Irung.
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