La validation des pouvoirs des députés nationaux est une simple procédure administrative qui n’a rien à voir avec le contentieux électoral sous examen à la Cour Constitutionnelle, a déclaré le député national Henri-Thomas Lokondo, mercredi 6 février à la sortie de la plénière.
Pour l’élu de Mbandaka, bien que leurs mandats soient validés par la plénière, les députés qui seront invalidés par la Cour Constitutionnelle devront quitter l’Assemblée nationale et laisser la place à ceux qui seront confirmés.
« C’est un travail administratif : vous identifiez des gens, vous vérifiez si toutes les pièces qui sont jointes à leurs dossiers sont conformes à la loi. Nous ne sommes pas la Cour constitutionnelle. L’Assemblée nationale n’est là ni pour connaitre les contentieux des candidatures ou des contentieux des résultats. Si la Cour constitutionnelle invalide un député qui a été provisoirement élu, d’office, l’élu est éliminé », a précisé Henri-Thomas Lokondo.
L’une des missions du bureau provisoire de l’Assemblée nationale est de vérifier et valider les mandats des députés élus.
A l’issue de la plénière de mercredi 6 février à l’Assemblée nationale, le bureau provisoire a mis en place vingt-six commissions représentant vingt-six provinces de la République démocratique du Congo (RDC). Ces commissions ont pour but d’étudier chaque dossier des élus nationaux, et présenter un rapport lors de la prochaine plénière pour validation des mandats.
Les travaux de ces différentes commissions débutent ce jeudi 7 février avant-midi. Ils sont prévus pour cinq jours.