« D’ici septembre nous allons mettre en place des mesures pour supprimer la prime des parents (dans nos écoles) … Vous avez le droit d’avoir l’espoir et de vous réjouir. Notre politique est basée sur l’amour du Congo », a promis ce vendredi 8 février le Président Félix Tshisekedi aux Congolais de la RDC vivant en République du Congo voisine. Des propos relayés sur le compte Twitter de la Présidence de la République.
La prime payée par les parents instaurée dans les écoles publiques au début des années 90 vise à suppléer les frais de fonctionnement des écoles et les salaires modiques que l’Etat versent aux enseignants.
Le chef de l’Etat de la RD Congo séjourne à Brazzaville pour une visite de travail depuis jeudi 7 février. Il mise sur la lutte contre la corruption pour financer son action dans le secteur de l’éducation.
« Il y a environ 20 milliards de dollars de perte à cause de la corruption. Nous devons la combatte pour trouver les moyens de financer nos politiques notamment celui de l’éducation. L’école doit être obligatoire et gratuite », a-t-il dit.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a aussi dévoilé à la communauté congolaise de Brazzaville la priorité de son action.
« Ma priorité c’est la paix. On ne peut pas diriger ce pays en ayant une insécurité à l’Est et même dans les autres points. Tout le monde doit vivre heureux et en sécurité », a déclaré le chef de l’Etat congolais.
Il promet par ailleurs de « revoir nettement à la baisse le prix du passeport de la RDC », qui se négocie actuellement à au moins 200 dollars américains, et de faire en sorte que des Congolais disposent des cartes d’identité.
« Nous allons commencer par un recensement de la population. C’est après que nous pourrions émettre des cartes d’identité. C’est important pour planifier notre développement », note-t-il, avant de lancer un appel à l’unité : « Nous voulons un Congo réconcilié. Le pouvoir que je souhaite mettre en place est pour tout le monde. Nous devons nous aimer et nous soutenir mutuellement car nous sommes les premiers responsables de notre malheur ».