En tête sur l’extrait de rôle de la chambre I, la cause AFDC-A contre la CENI, contre Ngoyi Kasanji du PPRD et contre José Panda de l’ADRP.
Durant l’audience, l’avocat de l’AFDC-A, Me Willy Wenge, s’est prononcé en ces termes :
« Qu’il vous plaise M. le président, honorés membres de la composition de prendre acte du désistement de l’AFDC-A et je vous dépose la procuration qui m’a été donnée – avec mes confrères – par la même présidence qui nous avait donné procuration de vous saisir. »
Quant aux raisons de ce désistement Me Willy Wenga dit ne pas connaitre les raisons profondes qui ont poussé son client à se désister.
« L’AFDC-A avec son président appartiennent à une dynamique. Je suis sûr et certain que c’est une dynamique interne qui fait que l’AFDC se soit comporté de cette manière-là. Quant aux raisons très profondes, en tant qu’avocat je n’ai pas été mis au courant de cela. Ça reste peut-être du domaine du politique », a-t-il supputé.
Une décision qui a réjoui la partie contestée, Me Jose Panda venue en personne à l’audience.
« L’autorité morale du FCC a donné un mot d’ordre que les regroupements du FCC ne peuvent pas faire des requêtes croisées. Nous sommes en train de suivre le mot d’ordre et surtout que nous avons une majorité parlementaire consolidée. Donc, il y a eu désistement en général pour tous les regroupements du FCC », affirme Me Jose Panda.
A la chambre II, les audiences se poursuivent. Les juges traitent les 21 autres causes inscrites au rôle. La Cour dispose de 60 jours pour rendre ses arrêts.
Ces audiences constituent donc la dernière étape du processus électoral pour la députation nationale car les arrêts de cette cour sont irrévocables et opposables à tous.
Les différents arrêts confirmeront définitivement donc l’élection de ceux qui auront gain de cause devant la Cour.