L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) apprécie la course de l’organisation Global peace chain Burundi et ses partenaires dont la Maison des jeunes du Burundi, vers la réalisation des objectifs pour le développement durable (ODD). Cette organisation onusienne manifeste la volonté de collaborer avec les organisations non gouvernementales et la société civile, pour appuyer les objectifs du gouvernement burundais.
Dr Crespin Xavier, représentant de l’OMS-Burundi a fait cet aveu ce vendredi 25 mars, lors des cérémonies de clôture d’un atelier de 3 jours que Global Peace Chain Burundi avait organisé. Pendant cet atelier, 60 leaders des organisations partenaires de l’organisation organisatrice échangeaient sur l’inclusion du genre dans le plan de travail des organisations, avec une attention particulière sur le domaine sanitaire.
Selon Vouofo Brondon Niguel, directeur pays de Global Peace Chain Burundi, le renforcement des capacités des jeunes filles et femmes, afin de lutter contre la discrimination et l’inefficacité de ces dernières dans le cadre des organisations, est le but de cet atelier.
L’OMS Burundi exprime son soutien à cette initiative qui aide le gouvernement à réaliser les ODD. “Depuis quelque temps, nous travaillons avec beaucoup d’ONGs, acteurs non étatiques pour appuyer le travail qui est fait par le gouvernement”, dit le représentant de l’OMS-Burundi, qui avait financé cet atelier.
“ Je remercie l’organisation Global Peace Chain Burundi pour votre dynamisme et la qualité du travail qui est fait. Ce n’est pas la première fois que nous travaillons avec cette organisation et nous avons toujours été émerveillés par le travail que vous faites”, ajoute Dr Crespin Xavier félicitant l’organisation.
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Des programmes devraient être sensibles au genre, l’équité et les droits humains
Si on veut atteindre les ODD, il faut que l’inclusion du genre soit une réalité dans l’élaboration de politiques et programmes, dit Eugénie Siga Diane Niane, chargée des programmes santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent à l’OMS, rappelant l’importance et la pertinence de l’atelier, dans le développement du pays . “Dans l’équité, il faut donner quelque chose à quelqu’un selon ses besoins et les besoins sont déterminés par beaucoup de facteurs et c’est là où le genre intervient”, dit-elle.
Le représentant de l’OMS Burundi appelle les participants à cet atelier à être de véritables ambassadeurs de l’inclusion du genre et de sa mise en pratique sur terrain au bénéfice de la population. “Le genre, l’équité et les droits humains sont des éléments très importants mais qui n’ont pas été traduits en acte dans certains programmes”, indique-t-il.
Liant le genre, l’équité et les droits humains à la santé sexuelle et reproductive, Dr Sadique Niyonkuru, directeur du Programme National de la Santé Reproductive (PNSR) appelle les hommes à s’impliquer davantage dans la promotion de la santé reproductive. Il plaide qu’il y ait également de la décentralisation des services du PNSR, jusqu’aux milieux les plus reculés. “Il faut autonomiser le choix éclairé de tout le monde en ce qui concerne sa santé”, ajouta-t-il en concluant.
Signalons que l’OMS-Burundi encourage des initiatives comme la Maison des jeunes du Burundi, luttant contre la mortalité maternelle et le mariage précoce, qui deviennent des enjeux de plus en plus inquiétants.
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Eric Niyoyitungira