Les multiples putschs en Afrique n’augurent rien de bon pour le développement du continent. Pour Delphin Kyambwa Bugigi, président du Parti National pour la Réforme en RDC, le dialogue entre militaires et dirigeants serait une piste de solution pour une bonne gestion de la chose publique.
Tout en expliquant son tweet du 24 janvier 2022, le professeur Delphin Kyambwa Bugigi, président du Parti National pour la Réforme en RDC, critique clairement les coups d’État qui font la une dans les pays de l’ouest de l’Afrique.
Pour lui, ces coups de forces successifs dans ces pays-là montrent que le peuple aspire à un changement positif. Toutefois, il montre que ces derniers peuvent retarder le développement du continent.
“Les multiples coups d’État en Afrique montrent le désir de changement positif auquel aspire le peuple mais le retour aux régimes militaires retardera davantage le développement en Afrique. La démocratie reste la méthode classique d’accès au pouvoir par le peuple et pour le peuple.”
Dans les détails, cet homme politique de la RDC a souligné qu’au 21e siècle l’Afrique a besoin des leaders de visions claires et capables d’exploiter les potentialités que contiennent les pays du continent. Le président du Parti National pour la Réforme en RDC (PNR), pense que l’ère est pour l’Afrique de travailler pour les conditions socio-économiques favorables.
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Sa vision mise essentiellement sur la révolution technologique moderne qui peut, selon lui, transformer les multiples ressources des pays en opportunités d’emplois aux habitants. La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) a été déstabilisée par quatre coups de force dans un échéance d’au moins 18 mois.
La CEDEAO ne cesse de condamner le retour forcé des militaires aux affaires. En plus des condamnations, la communauté a déjà pris des sanctions contre le Mali.
Seul le dialogue peut régler la situation
Pour le moment, c’est très important d’ouvrir un dialogue avec les militaires afin de savoir quelles sont leurs demandes, quelle sorte de transition ils envisagent afin d’avoir un accord accepté des deux côtés, insiste le chercheur Andrew Lebovich.
Signalons que depuis un temps plusieurs coups d’état et tentatives de coup d’état sont observés en Afrique avec comme objectif d’améliorer les conditions de vie de la population de ces pays selon les putschistes.
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Joséphine Mungubi