Depuis la destitution de tous les membres du bureau Mabunda à l’Assemblée nationale, plusieurs ralliement à l’Union sacrée de Félix Tshisekedi sont constatés. Après une réunion en plénière, le regroupement politique Alliance de Démocrates pour le Renouveau et le Progrès (ADRP), membre du FCC, « donne mandat à François Rubota à contacter formellement l’Union sacrée pour la refondation de la République démocratique du Congo ». Une option dictée selon cette plateforme par « le choix des élus nationaux de l’ADRP le 10 décembre 2020 au cours de la déchéance du présidium de l’Assemblée nationale ».
L’ADRP de François Rubota compte 23 députés nationaux, 1 Sénateur, 2 ministres dans le gouvernement Ilunkamba, 24 députés provinciaux, 1 Président de l’assemblée provinciale, 1 gouverneur et 2 vice-gouverneur.
Bien avant l’ADRP, le bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo (UREC), parti membre du Front commun pour le Congo (FCC), a adhéré à l’Union sacrée pour la Nation du Président Félix Tshisekedi. L’annonce a été faite dans une déclaration officielle de ce parti samedi 12 décembre à Goma (Nord-Kivu). Les cadres du BUREC affirment que cette déclaration officielle vient confirmer ce qu’avait déjà annoncé leur autorité morale – le ministre Julien Paluku – sur son compte tweeter.
Le BUREC, membre et président du regroupement Alliance des acteurs pour la bonne gouvernance du Congo (AABC), membre du Front commun pour le Congo, compte dix députés nationaux, dont le questeur adjoint de l’Assemblée nationale, 18 élus provinciaux et 1 sénateur.
Stéphie MUKINZI