Au Burundi, le secteur de l’industrie contribue substantiellement dans la production intérieure brute. La création d’emplois ainsi que l’accroissement des revenus de la population d’où la réduction de la pauvreté. C’est dans cette optique que l’Association des Industriels du Burundi (AIB) encourage les investisseurs à étendre leurs entreprises en milieu rural.
Dans une conférence de presse animée ce vendredi lors du 1er jour des activités de 3ème édition du salon industriel, Olivier Suguru, président de l’AIB fait savoir que l’industrie fournit 17% du PIB. C’est aussi un secteur qui crée d’emploi à environ 2% de la population.
Pourquoi le salon industriel au Burundi ?
Suguru indique que le présent salon a pour rôle d’échanges d’expériences entre les professionnels de l’industrie burundaise et de la sous-région. Une occasion d’explorer les opportunités d’investissements, conclure des partenaires et s’informer des tendances de ce secteur en pleine mutation.
La promotion de nouvelles entreprises en milieu rural
Le président de l’AIB a rassuré les privilèges à l’endroit des investisseurs désirant implanter des nouvelles entreprises à la campagne. Parmi ces avantages, il y a accès privilégié aux devises et aux exonérations prévues par l’API.
En quoi réside son espoir ?
Tenant compte de la politique gouvernementale encourageant les coopératives, Olivier Suguru appelle les investisseurs à implanter des industries en milieu rural. Pour lui, c’est leur occasion de profiter du coût de main-d’œuvre et de transport de matières premières moins élevé.