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Burundi-Diplomatie: «Le Burundi n’est pas fait pour tendre la main, mais pour la coopération avec d’autres pays» Le président Évariste Ndayishimiye

Le Burundi est prêt à redorer son blason via une coopération basée sur la souveraineté, l’entraide et la collaboration avec les autres nations et organisations internationales pour que ses efforts diplomatiques et opérationnels pour le développement aient une issue favorable. Ce sont les propos d’Evariste Ndayishimiye, président de la République du Burundi, ce jeudi au cours des cérémonies de son investiture.

Dans son discours-programme de ce jeudi 18 juin 2020, lors des cérémonies de son investiture qui ont eu lieu au stade Ingoma en province de Gitega, Évariste Ndayishimiye, nouveau président du Burundi a informé la communauté internationale qu’aujourd’hui le Burundi est caractérisé par une maturité au point de non retour dans divers domaines de la vie après que divers pays à travers le monde et surtout les occidentaux aient pris des sanctions « injustes » contre le Burundi. « Le sevrage a eu lieu à point nommé et nous avons commencé à le démontrer, sinon l’on resterait ignorant jusqu’à la mort ». A martelé le président surnommé N’EVA

Il a précisé qu’une coopération axée sur le respect mutuel, l’entraide et la consolidation d’une bonne collaboration entre le Burundi, les autres pays et les ONGs constituent un socle solide pour une diplomatie et coopération sans faille.

« Nous allons montrer à la communauté internationale que le Burundi a acquis sa maturité et qu’il a une contribution non négligeable dans le développement international. Nul n’ignore la part du Burundi dans la lutte antiterroriste dans différents pays » rappelle le nouveau président de la République du tambour.

Il se dit en outre satisfait des relations entre le Burundi et ses pays amis et les organisations africaines en nombre important. Il a promis de les renforcer.

Il a précisé que le monde est unique, qu’un seul pays ne devrait pas chercher à le monopoliser, mais qu’un pays ne doit pas se marginaliser car tous les pays forment un seul corps. Tout pays a intérêt à travailler de concert avec les autres pour un développement intégral de tous les habitants et pour préserver la terre. A-t-il souligné

« Dans tous ce que nous comptons réaliser, nous souhaitons travailler en synergie avec d’autres pays dans différents domaines : la protection de l’environnement, la promotion et la protection de la personne humaine. » Dit N’EVA

 Il a fait savoir que la diplomatie voulue est qu’aucun ne fasse office de communauté internationale pour une raison qui n’est autre que la marginalisation d’autres pays et la prise des mesures injustes à leur encontre. Il a appelé les pays africains à lutter énergiquement contre toute cause divisionniste entre africains.

Il a indiqué qu’au Burundi, les portes sont ouvertes à tous les autres pays et organisations internationales qui veulent une coopération accrue en vue de l’échange des biens et de l’expérience pour l’intérêt de tous les citoyens du monde. Il invite les africains à ne pas se prendre d’étrangers mais d’ouvrir les frontières et de construire des voies transfrontalières, ce qui viendrait asseoir l’unité africaine et permettre aux africains de connaître leur racine comme ceux qui partagent le même chemin.

Le président N’EVA a signalé qu’il va montrer aux investisseurs étrangers qu’ils ont intérêt à investir au Burundi. Le Burundi a une richesse naturelle, tandis qu’ils ont des capitaux financiers. La mise en ensemble de ces deux capitaux profite à nous tous et deux valent plus qu’un. A-t-il expliqué

Il a demandé aux réfugiés burundais de regagner le bercail car, il dit qu’il ne veut plus entendre un burundais appelé « réfugié » comme s’il n’a pas une nationalité.

« Nous continuerons à interpeller les burundais de la diaspora d’appeler le Burundi par son nom, d’élaborer et de réaliser des projets utiles pour la patrie. Nous demandons en outre aux autres pays de ne plus soutenir les burundais animés d’une mauvaise foi ayant des tendances destructrices face au Burundi. A conclu le président Evariste Ndayishimiye, dit N’EVA.

Par Elvis Irambona

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