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Le Burundi ne peut pas se développer sans électricité

Le développement d'électricité au Burundi
L’électricité est un élément moteur du développement. Sans électricité, l’espoir du développement durable n’a pas de fondement. Agathon Rwasa se demande jusqu’à quand dureront les délestages et coupures d’électricité au Burundi, et quand les projets de construction de barrages hydroélectriques donneront l’électricité.

Dans un discours à ses fidèles, en marge de la célébration du 3è anniversaire du parti CNL (Congrès national pour la liberté), Agathon Rwasa, président du parti est revenu sur les défis auxquels fait face le Burundi. Parmi ceux-là, le manque d’électricité, causé par la non-transparence dans l’exécution des projets hydroélectriques du pays. Ici, le président du CNL énumère les projets de construction de barrages que le Burundi a initiés depuis 2010. Certains de ces projets ont fait couler beaucoup d’encre, vu leur état critique.

Qui se rappelle du barrage hydroélectrique de Mpanda, qui a emporté 54 milliards de francs burundais? Une commission d’enquête sur ce sujet a été mise en place, mais qui en connaît l’issue?”, se demande Rwasa, sentant une mauvaise odeur de corruption. Il demande également quand les barrages Kabu16, Jiji-Mulembwe et  Ruzizi2 seront opérationnels.

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La corruption, une affaire à gérer avec plus de sagesse.

Evariste Ndayishimiye, président de la République était parmi les premières personnes à s’alarmer sur le barrage de Mpanda, en octobre dernier.” C’est de la honte”, s’exclama le président, au vu des constructions en ruine. “Nous n’allons pas abandonner ce projet, ni la somme déjà débloquée« , a-t-il déclaré, ordonnant la mise en place d’une commission qui devrait, dans deux semaines, établir un rapport des responsabilités engagées dans cette affaire.

Environ 2 mois plus tard, Evariste Ndayishimiye, sur la même question, botte en touche. « il faut gérer la situation avec plus de sagesse” a-t-il répondu. L’opinion s’attendait à des mesures prises, contraignant les responsables à rembourser l’argent dans le trésor public.

La regideso tranquillise

Pour d’autres projets hydroélectriques, la société de gestion et de distribution d’eau et d’électricité, Regideso, a publié ce 3 février sur twitter, que la centrale hydroélectrique de Ruzibazi pourra être fonctionnelle dès le mois d’avril prochain. Les barrages de Jiji et Mulembwe seront opérationnels en juin 2023, selon le contrat entre la société et l’entreprise française VETTE qui fait des travaux de finalisation.

En marge de cette célébration, Agathon Rwasa a demandé au gouvernement du Burundi d’asseoir la justice équitable, tout en souhaitant un pays ou “la justice est un bouclier du puissant et du faible”.

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Eric Niyoyitungira

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