Le massacre de Makobola est l’un des multiples épisodes tragiques de la deuxième guerre de la RDC. Le 30 décembre 1998, des troupes du Rassemblement congolais pour la Démocratie lancent une opération de représailles contre des villageois.
A cette occasion, près de 800 personnes y ont perdu la vie. En effet, la population de ce village et ses environs, en collaboration avec l’asbl Fondation MWALO attend toujours une justice.
Pour se faire entendre, elle organise des journées commémoratives comme celle du 29 au 30 de ce mois. Le thème est: « De l’application du Rapport Mapping : Cas des massacres de Makobola et de ses environs.»
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Pourquoi ce thème ?
Le sujet prend l’origine du discours du président de la RDC Antoine Félix Tshisekedi. Le 6 décembre dernier, le président Tshisekedi se voit défenseur de droits humains. Le numéro un de la RDC promet de consacrer plus des ressources à la prise en charge aux victimes d’atrocités.
La journée s’annonce du mardi 29 au mercredi 30 décembre 2020.
A cet effet, la présence de plusieurs personnalités est déjà signalée depuis la matinée de ce lundi.
C’est notamment Jean-Jacques Elakano, conseiller du chef de l’Etat au collège Culture, Arts et Questions religieuses. Freddy Msambya Abwe l’élu de Fizi mais comme expert du sujet. Eddy Lukuna wa Bantu, aussi conseiller du chef de l’Etat au collège culture, arts et questions religieuses.
C’est depuis plus de 21 ans que la population de Makobola et ses environs attend une vérité sur ce massacre. C’était le 30 décembre 1998.
Par Freddy bin sengi
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