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L’APLTP valide sa stratégie de communication sur la traite des personnes en RDC

L’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des personnes (APLTP) a validé, ce jeudi 10 mars à Kinshasa, sa stratégie de communication sur la traite des personnes en RDC. C’était à l’issue d’un atelier de validation en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) où plusieurs parties prenantes ont analysé et apporté leur appréciation en la matière.

La Coordinatrice de l’APLTP, Cécile Meta Kassanda, a précisé que cette démarche, qui est celle de doter ce service spécialisé du cabinet du Chef de l’État d’une stratégie de communication, est un des points inscrits dans la mission de l’Agence.

« Depuis sa création, l’APLTP ne disposait pas d’une stratégie de communication afin de mieux maîtriser les règles de l’art dans le domaine si sensible qu’est la traite des personnes. Le message véhiculé et les images projetées par l’APLTP à travers ses activités devaient en principe se conformer à la stratégie de communication pour amener un changement de comportement ».

Pour ce faire et grâce au financement du gouvernement américain, à travers son agence de développement USAID, l’APLTP avec son partenaire technique l’OIM ont fait recours aux services d’un consultant pour l’élaboration de la stratégie de communication et la proposition d’un plan opérationnel de communication. Le plan opérationnel doit correspondre à la durée du plan stratégique de l’APLTP.

Consulté pour l’élaboration de cette stratégie de communication, Jacques Kahorha a indiqué que les stratégies comprises dans le cadre de ce travail commence avant tout par la prise en considération de la population à la base. « On ne peut pas lutter contre la traite des personnes sans tenir compte de la base parce que les trafiquants sont parmi nos communautés, mais aussi les victimes et les témoins vivent ensemble dans la communauté.

La thématique quoi qu’étant très vieille, elle reste nouvelle par rapport au contexte actuel et c’est pour cela nous avons donné plus d’accent à la communauté à la base et à partir de la communauté, il faudra arriver à la sensibiliser et expliquer encore cette thématique, et que de là encore qu’ils puissent avoir des structures communautaires qui puissent se créer pour faire une très bonne lutte.

Le Consultant Kahorha a précisé qu’aucun cas de figure n’a échappé dans la chaîne de transmission de l’information et que même les journalistes ont été conviés pour renforcer leur capacité de lutte contre la traite des personnes. « Les médias jouent un rôle particulier d’où nous avons voulu qu’ils soient renforcés en capacité », a-t-il mentionné.

Ces stratégies fixent désormais l’APLTP, à en croire Jaques Kahorha, sur sa manière de communiquer. L’essentiel, conclut-il, est que tout le monde a concouru.

Hervé Pedro

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