Le gouvernement tanzanien vient d’introduire dans son système sanitaire, le service de transplantation rénale. A cet effet, il appelle sa population à coopérer avec les structures sanitaires en offrant volontairement les reins aux patients qui en ont besoin.
L’introduction de service de transplantation rénale en Tanzanie est citée comme un acte de citoyenneté. Le gouvernement tanzanien a décidé de réduire les coûts de déplacements pour ceux-là qui suivraient ce service à l’étranger. Par conséquent, il est donc temps pour les citoyens de soutenir ces efforts en donnant la priorité au patriotisme.
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Teofrida Mnyakiwele, l’une des bénéficiaires, a exhorté ses compatriotes tanzaniens à faire confiance aux services médicaux locaux de transplantation rénale. Elle affirme qu’ils sont de la même qualité que ceux de l’étranger. M. Mnyakiwele prouve la réussite du nouveau système de transplantation rénale par son exemple.
« J’ai commencé le traitement ici à l’hôpital régional de référence de Mbeya pendant un an et demi. Le traitement est meilleur et les médecins ont travaillé dur pour ça. J’ai été libéré d’ici et aller à l’hôpital Benjamin Mkapa. »
Fredrick Mnyakiwele, Frère Ainé de Teofrida qui a fait don d’un rein pour sa sœur. Pour lui, c’est une question de gratitude envers Dieu.
Pour le Dr Octavian Kassanga, le spécialiste du rein de l’hôpital régional de référence de Mbeya, l’opération était facile. Suite à une bonne coopération qui existait entre nous et son frère qui était prêt à donner un rein.
Qu’en est-il de la situation au pays ?
La Tanzanie compterait entre 4 800 et 5 200 patients rénaux nécessitant une purification du sang ou un greffe rénal. Parmi eux, 1 000 bénéficient actuellement des services de purifications du sang.
Au total 316 patients ont été transplantés des reins en Tanzanie dans divers hôpitaux jusqu’en novembre de l’année dernière.
Entre autres, 78 patients avaient subi une greffe de reins par des médecins locaux :
– 62 à l’hôpital Benjamin Mkapa à l’hôpital national de Muhimbili.
– 16 à l’hôpital Benjamin Mkapa, et les autres avaient été traités en Inde.
Informe le ministère de la santé, du développement communautaire, du genre, des personnes âgées et des enfants.
Que pense le gouvernement ?
La Dr Dorothy Gwajima, ministre ayant en charge la santé, souligne la nécessité pour la communauté de collaborer. Et développer l’habitude de rejoindre la caisse nationale d’assurance maladie pour éviter les coûts élevés du traitement de soins.
Le plan du gouvernement est que d’ici 2025, les 26 hôpitaux régionaux de référence fournissent un traitement des malades rénales chroniques. Y compris la purification du sang et la transplantation.
Par Joachim Nyambo