Quelques heures après le point de presse du comité permanent de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) sur les enjeux de l’heure, la Présidence de la République contrattaque. Dans leur communication, les Princes de l’Eglise catholique ont recommandé au Parlement de voter “en priorité” à la session extraordinaire du mois de mars des réformes pour que les élections se tiennent selon le délai constitutionnel de 2023, une prise de position que la direction de communication de la Présidence de la République qualifie “d’immixition” dans un domaine “exclusif” de la CENI. La Direction de communication de Félix Tshisekedi estime que la CENCO, en relançant le débat sur la tenue des élections en 2023, “il y a lieu de s’interroger sur la raison de leur scepticisme”.
“En relançant le débat sur la tenue des prochaines élections constitutionnellement fixées en 2023, il y a lieu de s’interroger sur la raison de leur scepticisme dans la mesure où le moindre soupçon de « glissement du mandat » n’a jamais effleuré l’esprit de celui à qui les Congolai...