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Burundi: La parole tue si non elle sauve: Le langage doux est prépondérant en vue des élections apaisées

Prévenir des conflits politiques, concourir fraternellement, utiliser un langage doux, tels sont  des comportements à adopter en vue de meilleurs préparatifs aux élections libres et apaisées. Cela a été dit par Prosper  Nkuzimana le chargé de l’approvisionnement au sein de la CENI à Makamba lors  de la  campagne de  sensibilisation sur les  préparatifs démocratiques des élections de 2020 ce mardi à dans la province Makamba.

Lors de cette campagne tenue ce mardi à Makamba incitant à la préservation de la démocratie afin d’avoir des élections apaisées de 2020, Nkunzimana Prosper chargé de l’approvisionnement au sein de la CEPI makamba,  a indiqué qu’il existe deux types de paroles à savoir: la parole constructive et celle de la violence.

M. Nkunzimana souligne qu’au Burundi on a plus besoin des paroles de violence que ça soit entre les hommes politiques et entre les membres affiliés aux différentes partis politiques.

« Les burundais devraient être caractérisés par la parole constructive pendant cette période préélectorale car les paroles de violence ne conduisent qu’à la provocation, dénigrement, diffamation, déshumanisation et autre. » ajoute-il

La démocratie suppose la pluralité d’opinion. Il n’y a rien de mal à avoir différentes convictions politiques, et d’ailleurs ce pour cela qu’on procède aux élections pour que celui qui soit majoritairement voté règne. Prosper Nkuzimana  appelle la population à ignorer toute sorte d’instrumentalisation faite par les politiciens qui veulent parvenir à leurs intérêts tout en exploitant soit leur pauvreté, chômage ou autre.

Cependant, il en a exhorté au renforcement de la bonne cohabitation sans pour autant tenir compte de leurs appartenances politiques.

Par Jérôme Hakizimana

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