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La CIRGL, déterminée à neutraliser les groupes armés qui sèment la terreur dans la région des grands lacs

Les AFDLR qui sèment la terreur dans la Région de Grands Lacs

Rien que la sécurité compte plus actuellement pour la population de la sous région des grands lacs. Une question au cœur d’échanges de chefs de services de renseignements et de sécurité de 5 pays de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs). Qui, par ailleurs, sera traitée d’une façon innovante avec la collaboration de la société civile et de la population.

Au cours de cette réunion organisée par la CIRGL à Bujumbura, du 5 au 6 juillet 2021. Des cris d’alerte des paisibles citoyens sur la question sécuritaire dans la région des grands lacs ont été attendus. Par le biais de la MUNUSCO ou d’autres :

«Une grande partie de la population mélangée des femmes, des enfants et des jeunes souffre de l’insécurité pendant une décennie». Déplore en effet la patronne de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de RDC-(MUNISCO), Bintou Keita.

Mettant un accent particulier sur la ville de Beni et en général toute la province du Nord-Kivu (Est de la RDC). B. Kei sollicite la volonté politique et des actions concrètes ne décevant pas la population, après la réunion de CIRGL.

Qui sont à la base de l’insécurité dans la région?

Quelque soit en RDC ou au Rwanda, les FDLR-(Force Démocratiques de Libération du Rwanda) et les ADF-(Forces démocratiques alliées) sont souvent concernés. Révèle Nyakarundi Vincent, chef du renseignement du Rwanda en pleine réunion de la CIRGL sur la sécurité.

Selon lui, la vérité est que ce sont les terroristes ADF» qui sèment toujours la terreur dans la ville de Beni. Qui, autrement, violent les femmes, vandalisent les biens et tuent la population presque chaque jour. précise le patron du service de renseignement rwandais.

Par ailleurs, la RDC a salué l’idée de conférence de la CIRGL, qui est un pas de plus dans sa lutte sécuritaire. Ibalanky Ekolomba Claude, fière des actions menées déjà par son président Félix Tchisekedi, d’instauration d’un état de siège au Nord-Kivu (Est de la RDC). Sollicite l’engagement de toute la CIRGL pour la paix de l’Est de son pays en particulier et de la région en général.

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Que faut-il faire ?

Selon B. Keita, le respect des valeurs démocratiques dans tous les pays de la région est nécessaire. En enlevant des griefs de marginalisation, d’exclusion et des discriminations aussi de recours chaque fois à la violence, conseille Mme Kei.

Selon elle, sont toujours à l’origine des conflits mais aussi d’une mise en œuvre des objectifs durables de développement.

Les 5 pays présents ont recommandé notamment la facilitation des processus de désarmement et de rapatriement des forces négatives. Et ont proposé aussi une nouvelle approche impliquant la communauté locale et la société civile.

En outre, la prévention de la résurgence des forces négatives à travers la lutte contre les réseaux d’approvisionnements en armes, en troupes et en finances.

Le renforcement de la coopération transfrontalière en vue de générer des opportunités économiques visant notamment les jeunes.

La réunion a été tenue en vue d’examiner et d’adopter un plan d’action du Groupe de Contact et de Coordination (GCC).

Les pays présents sont le Burundi, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Rwanda et la République Unie de Tanzanie.

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Freddy bin Sengi

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