Suite à l’agglomération urbaine, la ville de Kinshasa connaît des températures plus élevées, des précipitations, des inondations plus sévères et des épisodes de sécheresses plus fréquentes. En effet, seules des mesures concrètes permettront de gérer la concentration importante d’habitants dans les zones urbaines de la RDC.
A Kinshasa, les changements risquent d’endommager les infrastructures avec des conséquences potentiellement dramatiques. En RDC, 45% des habitants vivent en zones urbains pour les ¾ dans des bidonvilles de Kinshasa. Le nombre de citadins a augmenté de 4,5 % en 2020. L’équivalent chaque année de l’arrivée de 1,5 million nouveaux résidents selon la Banque Mondiale.
Le projet Kinshasa durable et résiliente (Kin Elenda) de la Banque mondiale reconnaît la nécessité de renforcer rapidement les capacités institutionnelles. Il s’agira aussi de la gestion urbaine et d’améliorer l’accès aux infrastructures, aux services et aux débouchés socio-économiques dans la plus grande ville d’Afrique.
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Le projet vient protéger les infrastructures résilientes
Le projet Kin Elenda pour Kinshasa est l’une des nombreuses initiatives visant à accompagner l’essor rapide des villes africaines. Il a pour but d’accroître la résilience face aux inondations et autres catastrophes naturelles à des fins d’amélioration de l’aménagement du territoire, les infrastructures urbaines.
Par ailleurs, ce projet est d’une durée de cinq ans. Ce projet de 500 millions de dollars financé à parts égales par des dons. Et des crédits afin d’améliorer les infrastructures mais aussi de renforcer l’inclusion et la résilience au sein des communautés.
Censé démarrer en 2022 avec pour principal objectif de renforcer la résilience au changement climatique. Il bénéficie d’une forte adhésion des responsables politiques du pays à différents niveaux et des entités qui en bénéficient, à l’image des entreprises de services publics.
Les investissements du projet Kin Elenda en faveur de la durabilité, qui prolongent des projets existants, visent à procurer des revenus à la ville.
Le projet promet des solutions pour appuyer la planification urbaine
Les dénouements nécessitant peu d’entretien sont privilégiés : éclairage urbain solaire, revêtements et matériaux durables pour les routes, les trottoirs et autres aménagements extérieurs et plantes autochtones xérophiles.
Les moyens technologiques pour l’approvisionnement en eau, la gestion des déchets solides et l’assainissement seront mobilisés en fonction des besoins d’exploitation et de maintenance.
Cependant les associées à des études de viabilité financière, au renforcement des capacités requises et ces approches contribueront à la viabilité à long terme de ces services.
Le projet appuiera également l’amélioration de la planification urbaine et la génération de recettes, ainsi au renforcement des services et de la gouvernance.
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BlandonUwamahoro