Certains Kenyans applaudissent aux efforts du gouvernement, et d’autres sont déçus par la décision d’approuver l’essai du vaccin au pays. Il y a plus d’une semaine, le gouvernement avait autorisé le test du vaccin de COVID-19 dans le pays.
En interview avec le correspondant du JA à Nairobi, ces gens s’ouvrent en disant qu’ils ne voient pas la nécessité de ce vaccin.
« Si les cobayes essayent le vaccin, les blancs essaieront de s’en débarrasser », se plaint Mohammed Khamisi, habitant de Mombasa.
Complétée par Jacinta Adhiambo, une résidente de Kilifi, qui dit que c’est inoffensif. « Cependant qu’en juin, nous avons appris en RSA et au Royaume-Uni des personnes infectées par des maladies chroniques. Ces maladies seraient dues à des vaccins comme celui-ci », a-t-il dit.
Avec un esprit de confiance à son gouvernement, Mama Musa de Kwale pense que son pays fait tout pour sauver ses citoyens. Elle a l’espoir que le ministère de la Santé, en collaboration avec des experts, fera le possible pour sauver la population.
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« Contrairement à d’autres pays africains, le gouvernement kenyan prend des mesures pour lutter contre d’avantage de cette pandémie. Je crois que ce vaccin atteindra les niveaux souhaités et nous pourrons réduire son avantage », a ajouté Mama Musa.
Est-ce que c’est le besoin du lucre ?
« Comme je serai payé, je ne peux pas refuser de m’inscrire. C’est comme un nouveau mode d’emploi pour les jeunes. S’il y a un problème dans le corps, des spécialistes même me traiteront. À cet effet, je serai également heureux de sauver la prochaine génération », a dit Chrispin Ondieki de Nairobi.
Pourquoi tester ?
Le Dr Ama, le but d’essai est d’évaluer la sécurité du vaccin, sa capacité à protéger et ses performances. Il est en particulier chez les adultes infectés par le COVID-19.
Les participants reçoivent une dose unique de vaccin et sont suivis pendant 12 mois.
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Le Kenya souligne que ces tests sont importants étant donné que l’infection a suivi un cours différent en Afrique par rapport à ailleurs.
Avec quelle durée ?
Selon le ministre de la Santé, l’essai de 24 mois vise à évaluer si le vaccin ChAdOx1 nCOV-19 est efficace. Ensuite, il garantit la protection contre le COVID-19 pour les adultes de 18 ans et plus.
En plus du personnel et des professionnels de la santé utilisés pour effectuer les tests. 400 adultes au total se sont déjà portés volontaires pour s’inscrire aux enquêtes. Elles auront la première phase B et la deuxième au cours de ce mois de novembre.
Certaines informations sont tirées du site du Conseil kényan des médicaments et de la toxicologie. Publiées il y a plus d’une semaine.
Par Freddy bin Sengi