Les politologues kényans critiquent les propositions du rapport du groupe BBI. Ils disent qu’elles ramènent le pays à l’ère du roi présidentiel. Ce rapport donne au président beaucoup de pouvoir malgré sa promesse de réconciliation et de limiter le pouvoir du président.
Selon les recommandations du rapport, l’autorité présidentielle conserve son pouvoir telle qu’elle en a actuellement. Il propose des nouveaux postes du premier ministre et de ses deux adjoints.
Le constitutionnel Dr. Nyanja Nyabola trouve que les amendements proposés par BBI remettront le Kenya dans les années 1970 jusqu’en 1990. Cet écrivain du Digital Democracy, libère ses mots :
La primature sans assurance du pouvoir
Le rapport recommande que le président nomme le Premier ministre avec le pouvoir de le révoquer quand il veut.
La situation est similaire pour ses deux adjoints, où ils seront nommés par le président. Aussi il peut également les renvoyer quand il le souhaite.
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Le rapport donne également au président le pouvoir de nommer les membres du bureau de réception des plaintes de la performance dans le département juridique.
Cependant, les noms de ceux qui seront nommés à ce poste seront approuvés par le Parlement Nationale.
Quel espoir donne le rapport du BBI ?
Le rapport BBI conserve tous les pouvoirs du chef de l’Etat dont celui de chef des armés. Nyanja Nyabola, explique que le rapport ne fournira pas un remède à certains maux antérieurs déjà observés.
Par ailleurs, Timothy Njoya qualifie le rapport d ’intérêt personnel. Selon lui, le président Kenyatta et Raila Odinga en tirent beaucoup des profils que la population.
Les analystes disent que le système d’autorité proposé par BBI, ne se diffère pas de celui des années 60, 70 et 80. Un pouvoir qui est entre les mains Union d’un seul parti politique.
Par Sam Odhiambo