La Banque mondiale appelle des pays africains à surmonter les obstacles qui les séparent les uns aux autres. Et à collaborer à la gestion de ressources partagées et de biens communs régionaux. En effet, cette institution monétaire panafricaine veut consolider son approche pour renforcer l’intégration régionale en Afrique. Ainsi, accompagner le continent dans sa reprise post-COVID et l’aider à se transformer économiquement dans les années à venir.
La BM veut mettre un accent particulier sur la valorisation du capital humain grâce au renforcement de la surveillance des pandémies. Il en sera de même pour le développement des compétences, à l’autonomisation des femmes. Aussi, l’amélioration des statistiques et à la promotion des systèmes d’identification numérique au service du développement.
En effet, elle veut que les pays africains nouent des partenariats pour répondre aux besoins des populations déplacées et soutenir une meilleure gestion des eaux transfrontalières. Cette version s’aligne sur la stratégie de la Banque en matière de fragilité, conflits et violence. Ainsi cette stratégie insistera particulièrement sur les problèmes qui touchent plusieurs espaces fragiles.
«La Corne de l’Afrique, le Sahel, la région du lac Tchad et celle des Grands Lacs. » A souligné Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine
La Banque Mondiale va-t-elle collaborer avec les dirigeants des pays concernés ?
« Le niveau d’engagement des dirigeants africains en faveur de l’intégration régionale est remarquable et il mérite notre soutien. Nous travaillerons avec les autorités nationales et les institutions de la région. Cela pour veiller à ce que les actions entreprises au niveau des pays soient assorties de solutions régionales. Nous renforcerons notre coopération avec nos partenaires pour répondre aux défis transfrontaliers dans la région du Sahel et du lac Tchad. ». A affirmé Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
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Un élargissement de l’axe du programme ?
Le Groupe de la Banque mondiale élargit son programme pour l’intégration régionale en Afrique aux pays d’Afrique du Nord. Une démarche inédite pour renforcer le dialogue sur le chantier politique de l’intégration continentale .Mais aussi collaborer avec le secteur privé des pays nord-africains pour explorer les possibilités d’investissement dans le reste du continent.
Pour Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, « les modifications apportées par la Banque mondiale à sa stratégie régionale. Rendent compte et tirent parti des liens historiques, socio-économiques forts entre les pays du Maghreb et le reste de l’Afrique. Le Sahara ne forme pas une ligne de démarcation.
À travers nos dialogues sur l’action à mener, l’assistance technique, le soutien financier, ainsi que la mobilisation d’investissements privés transnationaux. Nous continuerons d’appuyer l’intégration continentale, de Tunis au Cap et de Marrakech à Mogadiscio.»
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Par Jordan Ntambwe Ngoy
