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Guinée : La marche du FNDC, provoque plusieurs interpellations de leaders de l’opposition

Young people block the road as they protest against a possible third term of President Alpha Conde on October 16, 2019, in Conakry. - A Guinea court on October 16, 2019, suspended the trial of eight opposition leaders accused of organising protests against President Alpha Conde, as fresh rioting broke out in the capital Conakry. The opposition says at least 10 people have died in three days of deadly clashes during opposition protests against Conde's push for constitutional reforms that critics say aim at letting him to run for a third term. (Photo by CELLOU BINANI / AFP)

Après une trêve observée par les opposants à une nouvelle constitution et au 3ème mandat du président guinéen Alpha Condé, la reprise de la manifestation est prévue ce lundi 20 juillet 2020. Une manifestation interdite par le gouvernement Guinéen sous prétexte de crise sanitaire qui secoue le pays depuis plusieurs mois. Une justification considérée comme un faux débat pour le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), qui estime le régime de Conakry applique deux poids de mesures dans le respect des mesures sanitaires.

Le Front National pour la Défense de la Constitution compte jouer sa dernière carte ce lundi 20 juillet 2020, en exigeant le départ du président guinéen Alpha Condé à travers une marche et manifestation. Cela ressort d’une conférence de presse de ce vendredi où il appelle le peuple à participer massivement.  

Pour mobiliser les citoyens contre le troisième mandat d’Alpha Condé, la plateforme s’est lancée dans une bataille médiatique sans précédent. Des communications qui ont values la convocation de certains leaders du FNDC pour attaque à la sûreté de l’État parmi lesquels Dr Ben Youssouf Keita ancien député de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et Ibrahima Diallo responsable de communication et des questions stratégie de ladite structure.

Ces deux personnes interpellées estiment que le gouvernement Guinéen veut intimider les opposants à un 3ème mandat du président Alpha Condé. Ils disent être déterminés à promouvoir l’alternance démocratique en Guinée quel qu’en soit le frais qu’ils payeront à cet effet.

Par ailleurs, le gouvernement Guinéen à travers les différentes mairies de la capitale n’a pas accepté de l’organisation de la dite marché. Pour les organisateurs, ces différents administrateurs locaux sont à la solde du pouvoir.

C’est pour les leaders ont demandé aux citoyens d’organiser les manifestations dans les différents quartiers avec des pancartes mais aussi devant les cours des différents Ministres de la République.

La date du 20 juillet 2020 inquiète plusieurs observateurs de la sociopolitique de la Guinée pour cause la plus part des manifestations où le gouvernement et les opposants ne se sont pas compris, il y a toujours des morts d’hommes.

Par Sayon Camara 

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