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ECONOMIE

Grand Tobacco doit 205 259,60 $ US aux producteurs de tabac à Mbeya

By LE JOURNAL.AFRICA

February 12, 2021

4 associations cultivatrices de tabac à Mbeya en Tanzanie réclament leurs factures de la part de Grand Tobacco. Ces producteurs de tabac appellent le gouvernement à sévir.  Selon ces associations, cette dette date de depuis juin 2020.

Les enquêtes montrent que Kalangali Amcos réclame 50 210,30 $, Nkung’ungu Amcos 27 336,96 $, Kagera Amcos 82 961,34 $ et Lyeselo 45 021 $. Cela donne donc le total de 205 259,60 $

S’adressant aux journalistes, ces agriculteurs déclarent que le retard du paiement les mène à ne pas s’acquitter de leurs responsabilités.

« De nombreux agriculteurs dépendent du tabac comme principale source de revenus. Le fait de ne pas les payer à temps, rend leur vie difficile », a déclaré Yona Chawene, président de l’association Kalangali Amcos.

Répercussions économiques sur la vie des agriculteurs  

Chawene a déclaré qu’en raison du non-remboursement en temps opportun de sa dette de 25000 $ envers la banque CRDB, elle a augmenté les taux d’intérêt. Ce qui a forcé leur association à emprunter un autre prêt à la banque NMB à un coût plus élevé pour rembourser.

Les agriculteurs se plaignent. Ils se disent souffrir de la pauvreté de l’argent pour lequel ils ont déjà pris le tabac.

« Nos agriculteurs ont traversé des moments difficiles cette saison en raison du manque de fonds. En plus de la dette, même le Conseil réclame la taxe d’achat d’un montant de 9534,46 dollars. », déplore Chawene.

Les efforts du gouvernement pour aider ces agriculteurs de tabac à avoir leur argent

Le commissaire du district de Chunya, Mayeka Simon Mayeka, reconnaît que ces quatre associations n’avaient pas été payées au cours de la dernière saison. Pour lui, le Grand Tobacco avait fait de nombreuses promesses non tenues.

A cet effet, il a déclaré que le gouvernement commence à prendre des mesures.  Le gouvernement met la pression sur les responsables de Grand Tobacco pour le remboursement de la dette, dit-il.

Par   Joachim Nyambo