Ce mercredi, Manchester United et Villarreal vont s’affronter en finale de la Ligue Europa pour ce qui sera la 50e finale de l’histoire de la compétition. Vainqueurs en 2017, les Red Devils pourraient inscrire pour la 2e fois leur nom au palmarès. Pour les Espagnols, cela serait une première, s’ils venaient à prendre le dessus sur l’ogre mancunien.
Ce sera aussi la 5e finale entre un club anglais et espagnol dans cette compétition. Net avantage aux clubs espagnols avec pour le moment 3 victoires à 1. Cet affrontement entre les deux formations s’annonce alléchant et indécis, même si les Anglais sont les favoris de cette rencontre. Point sur les clés de cette finale de Ligue Europa.
La bataille du milieu de terrain : Bagarre en vue
Le milieu de terrain est le secteur le plus important. Encore plus dans le football moderne. Les 2 équipes accordent beaucoup d’importance à leur entrejeu cette saison. Ole Gunnar Solskjaer comme Unai Emery veulent avoir le contrôle du milieu de terrain. Les deux équipes mettent beaucoup d’intensité pour gêner au maximum l’adversaire.
Avec son 4-3-3 et un milieu souvent composé de Dani Parejo, Etienne Capoue et Manuel Trigueros, le Sous-marin jaune a les armes pour prendre le dessus sur le 4-2-3-1 mancunien avec le duo Scott McTominay-Fred au milieu. Ce combat promet.
La clé : L’équipe qui mettra le plus d’intensité et qui gênera le plus l’adversaire à la relance aura fait la plus grande partie du travail.
L’efficacité
Une finale n’est pas un match comme les autres. Généralement, elles sont assez fermées. Mais elles peuvent aussi être spectaculaires en buts. Depuis le début de la compétition, les Anglais ont inscrit 18 buts en 8 matches joués. Ce qui fait une moyenne de 2,2 buts par match.
Pour les hommes d’Unai Emery, les statistiques sont un peu moins bonnes. En 14 matches joués, les coéquipiers d’Etienne Capoue ont trouvé le chemin des filets à 27 reprises. Les Espagnols tournent à 1,9 but par match. Cela se joue à rien, mais les partenaires d’Edinson Cavani ont à priori l’avantage dans ce domaine.
La clé : Être efficace. Trouver le chemin des filets à la moindre opportunité.
Solidité défensive
Bien évidemment, l’assise défensive est fondamentale dans ce genre de rencontre. Il est important de gérer au mieux ses temps forts et temps faibles. Dans cet aspect, ce sont les Espagnols qui ont un léger avantage. Avec une moyenne de 0,6 but encaissé par match, ils devancent de très peu les Mancuniens qui présentent un bilan de 0,8 but encaissé et ce en moins de matches.
La clé : Comme il a été dit plus haut, l’équipe qui arrivera à mieux contenir l’adversaire en gérant au mieux ses temps faibles ne sera pas très loin de la victoire finale.
L’expérience
Un critère à ne pas négliger : l’expérience. Une donnée capitale qui fait souvent la différence dans les matchs couperets. Les Red Devils en ont. Beaucoup plus que les joueurs du Sous-marin-jaune. Les finales de Coupe d’Europe font partie de l’ADN du club mancunien.
Côté espagnol, ce n’est pas trop le cas. Aucune coupe d’Europe remportée (à l’exception de la Coupe Intertoto en 2003 et 2004). Mais les coéquipiers de Carlos Bacca possèdent un atout de poids de leur côté : Unai Emery. L’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain a remporté à trois reprises ce trophée en 4 finales disputées (5 avec celle qui se profile).
La clé : Le Basque connaît à la perfection cette compétition et son vécu pourrait aider ses protégés.
