Aleksandr Ceferin l’a toujours mauvaise. La Super Ligue a beau avoir été torpillée par le désengagement des clubs anglais, le président de l’UEFA est toujours remonté contre les instigateurs du projet, Florentino Perez en tête. Interviewé à la télévision slovène, mercredi soir, le dirigeant de l’instance européenne n’a d’ailleurs pas été tendre avec le président du Real Madrid et de la Super Ligue. « Il veut un président qui lui obéirait, qui l’écouterait et qui ferait ce qu’il pense. Alors que j’essaie de faire ce que je pense être bon pour le football européen et mondial », a-t-il ainsi expliqué.

Le Real Madrid peut d’ailleurs s’attendre à des sanctions de la part de l’UEFA. Le Slovène a même remis en question la présence du club madrilène, mardi prochain, lors de la première manche de sa demi-finale de Ligue des champions face à Chelsea. « Il y a une chance relativement faible que ce match n’ait pas lieu la semaine prochaine », a-t-il indiqué, ajoutant : « La clé, c’est que la saison a déjà commencé et les télévisions nous réclameraient des dommages et intérêts en cas d’annulation des demi-finales, poursuit Ceferin. Mais ce sera un peu différent dans le futur.»

Si le Real Madrid est clairement visé, les 12 clubs fondateurs de la Super Ligue sont dans le viseur du président de l’UEFA. « Les portes de l’UEFA sont ouvertes, mais en même temps, chacun devra subir les conséquences de ses actes, a-t-il d’ailleurs prévenu. Tous ces clubs font partie de l’UEFA. Bien sûr, je n’aurai plus jamais de relation personnelle avec certaines personnes. » Certains clubs ont néanmoins moins à craindre que d’autre, notamment les pensionnaires de Premier League, qui n’ont fait que suivre le mouvement.