Le Racing n’avait plus connu ça depuis 2007. Pour la première fois depuis 13 ans, Strasbourg est en effet venu l’emporter chez le voisin lorrain. Un succès 2-1 qui revêt une importance toute particulière pour les supporters alsaciens et ce d’autant plus que Metz n’avait perdu qu’un seul de ses 18 derniers matches à domicile contre Strasbourg en Ligue (13 victoires, 4 nuls), gardant sa cage inviolée lors de 9 des 10 dernières confrontations à Saint-Symphorien.

« Je m’en fous royalement du derby. Je suis désolé pour les supporters, je comprends que c’est quelque chose de profond pour eux. Mais moi, je m’en fous royalement », n’en a pas moins lancé Thierry Laurey, l’entraîneur de Strasbourg, après ce succès.

Car pour le technicien alsacien, l’identité de l’adversaire importe peu. « Ce que je vois, surtout, c’est qu’on a pris trois points. On a trois points de plus, on grapille petit à petit. Ma seule drogue, c’est les résultats qu’on prend, a-t-il poursuivi. Entraîner, c’est un métier de résultats. » Et c’est d’autant plus vrai quand on émarge au 16e rang, sous la menace de ses poursuivants.