Mais quelle mouche a donc piqué Lionel Messi dimanche soir lors du match FC Barcelone-Athletic Bilbao joué dans le cadre de la finale de la Supercoupe d’Espagne ? Alors que le trophée échappait à son équipe, le maestro argentin a perdu ses nerfs, infligeant une énorme gifle à un adversaire, Asier Villalibre, sur une action somme toute anodine. Avec à la clef, logiquement et après recours à la VAR, un carton rouge brandi par M. Manzano – son tout premier sous le maillot blaugrana, après 753 matches officiels.

Selon le quotidien Sport, eu égard à l’historique du joueur devant la commission de discipline, La Pulga ne devrait pas être sanctionnée outre-mesure. D’autant que le rapport de l’arbitre, qui ne dénonce pas d’agression, ne l’accable pas. Leo Messi, selon M. Manzano, a « frappé un adversaire avec son bras en utilisant une force excessive alors que le ballon était en jeu mais pas à distance d’être exploité » – un récit des faits qui au vu des barèmes de la Liga devrait valoir à l’intéressé deux à trois matches de suspension.

Une semaine off pour souffler

Si la première sentence devait être retenue, le patron de l’Albiceleste manquerait tout juste le 16e de finale de Coupe du Roi contre l’UE Cornella jeudi, puis le déplacement sur la pelouse d’Elche dimanche en championnat. Resteraient pour le FC Barcelone trois matches de Liga à honorer devant Bilbao (le 31 janvier), le Betis (le 7 février) et Alaves (le 13 février) d’ici au huitième de finale aller de la Ligue des champions face au PSG le 16 février. En somme, à peine de retour de blessure, Lionel Messi va pouvoir souffler une semaine avant de reprendre la compétition pour une montée en puissance sur quinze jours avant le choc attendu. Pas forcément un mal pour le Barça et son chef d’orchestre.