Sur la sellette au cœur de l’automne, Olivier Giroud apparaît désormais de nouveau totalement indiscutable aux yeux de Didier Deschamps. Et pour longtemps…
Olivier Giroud semble indestructible. Début novembre, le Savoyard apparaissait contesté comme jamais. Conséquence de son temps de jeu réduit à la portion congrue avec Chelsea et d’une prestation calamiteuse face à la Finlande. L’ancien Montpelliérain avait d’ailleurs dû se contenter d’un rôle de remplaçant, trois jours plus tard, lors du choc face au Portugal, donnant l’occasion à Anthony Martial de briller, même si le Mancunien n’avait pas marqué.
Mais de retour à la pointe de l’attaque tricolore face à la Suède, le natif de Chambéry avait répondu avec un doublé. Et le plus beau était à venir puisqu’après s’être rassuré avec les Bleus, le champion du monde tricolore allait également renverser la situation avec les Blues. Auteur du but vainqueur face au Stade Rennais en Ligue des champions, le deuxième meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France allait enchaîner avec un quadruplé à Séville avant d’ouvrir son compteur en Premier League face à Leeds, puis de remettre ça, mardi, contre Wolverhampton.
Plus c’est dur et plus il s’accroche
Depuis le début de la saison, Olivier Giroud en est ainsi à huit buts avec Chelsea, toutes compétitions confondues. Ce qui en fait le meilleur buteur des Blues et conforte son statut en sélection aux yeux de Didier Deschamps. « Il est encore là pour un bon bout de temps vu ses dernières performances, a ainsi confié Didier Deschamps dans une interview accordée à L’Equipe. Moins qu’il y a quelques années quand même parce que le temps passe, mais pour quelques temps vu son mental. C’est son mérite de ne jamais rien lâcher. Mais on le sait: plus c’est dur et plus il s’accroche. »
Et à en croire le sélectionneur tricolore, ses propos tenus le mois dernier sur son temps de jeu n’avaient rien d’une mise en garde. « Olivier Giroud le sait, la situation qu’il vit aujourd’hui ne peut pas s’éterniser. Pour mars, il faudra qu’il trouve une solution autre que celle-là », avait-il pourtant affirmé. « Je ne l’ai jamais mis en garde comme on a pu le dire. Je ne suis pas là pour conseiller. Je lui ai juste donné mon avis, a-t-il pourtant assuré dans les colonnes du quotidien sportif. Après, ce sera sa décision. Olivier savait que son temps de jeu était limite, à un moment. Il a encore renversé la situation. La donne a changé. Comme elle changera peut-être en février ou en mars (sourire). Mais qu’il soit titulaire les trois matchs par semaine, ce n’est peut-être pas l’idéal non plus! Aujourd’hui, je ne me pose pas la question par rapport à tout ce qu’il fait, même si je ne peux pas lui donner de garantie, à lui et à aucun autre d’ailleurs. En qualité et en quantité, j’ai la chance d’avoir beaucoup de joueurs à disposition.»