Une reprise acrobatique de Sadio Mané, contrée par les bras d’Andreas Christensen, en début de match lors de la Supercoupe d’Europe, mercredi, n’a pas été sanctionnée d’un penalty. Clément Turpin, aux manettes de la VAR, n’a pas alerté Stéphanie Frappart. Désignée pour diriger la Supercoupe d’Europe 2019, entre Liverpool et Chelsea, mercredi au Besiktas Stadium, à Istanbul, Stéphanie Frappart, toujours aussi sereine sur un terrain, n’a pas eu beaucoup de travail à faire. Mais l’arbitre française aurait peut-être pu siffler un penalty en tout début de match, lorsque Sadio Mané s’est essayé à une reprise de volée acrobatique (5e).Andreas Christensen a en effet repoussé le ballon des deux bras, à l’entrée de la surface, sans que l’arbitre centrale n’arrête le jeu pour donner un coup de pied de réparation aux Reds. Clément Turpin, l’arbitre-vidéo de cette rencontre (assisté par trois homologues, dont François Letexier), n’a pas signalé de main à sa compatriote ou a jugé que le geste du défenseur des Blues n’était pas sanctionnable. Le jeu a donc repris rapidement par un corner.L’international danois tente certes de se protéger le visage, mais augmente sa « surface de contact », là où d’autres défenseurs auraient maintenu leurs bras le long du corps. Or, l’International Board a récemment rappelé qu’un penalty devait être sifflé en cas de contact avec le ballon si « la position du bras ou de la main a artificiellement augmenté la surface couverte par son corps », précisant que « le bras au-dessus du niveau de l’épaule est rarement une position naturelle ».¡¡LA POLÉMICA!!Este es el tiro acrobático de Mané que Christensen detuvo con los brazos. ¿Era penal? #Supercup @LFC 0-0 @ChelseaFC pic.twitter.com/lBv3TpI2cb— Futbol Total (@MXFutbolTotal) August 14, 2019