C’est une pratique qui se démocratise de plus en plus dans les clubs de Ligue 1 et Ligue 2, et qui alarme l’UNFP. Le syndicat des joueurs vient de publier un communiqué dans lequel il s’en prend aux Girondins de Bordeaux, pour la mise à l’écart de 6 joueurs (Paul Baysse, Younousse Sankharé, Jonathan Cafu, Valentin Vada, Daniel Mancini et Alexandre Mendy). « Six joueurs de l’effectif des Girondins sont aujourd’hui écartés du groupe professionnel, soit pour avoir refusé de prolonger leur engagement avec Bordeaux, soit pour préférer rester sur les bords de la Gironde en respectant les modalités et la durée de leur contrat, puisque, selon l’adage, ils n’entrent plus dans les plans de l’entraîneur… » s’est désolé le syndicat. Les mises à l’écart des joueurs reprennent de plus belle dans le football professionnel français, comme à @girondins où six footballeurs sont laissés de côté comme le regrette fortement @UNFP…▶️https://t.co/9Jeh8BT3nG pic.twitter.com/HfXvr0gJX1— UNFP (@UNFP) July 19, 2019 Avant de mettre en garde le club au scapulaire pour ce qui va arriver. « Là où l’histoire prend tout son corps, c’est que les négociants, pardon les dirigeants bordelais ont poussé le bouchon jusqu’à affirmer à certains joueurs que ces mises à l’écart continueraient après le 31 août, date à laquelle, selon l’article 507 de la Charte, ils ont pourtant l’obligation de les réintégrer au premier groupe professionnel ou de créer un second groupe professionnel d’un minimum de… 10 joueurs », a indiqué l’UNFP, avant d’ajouter que la saison dernière, 146 joueurs avaient été mis à l’écart.