A la veille du premier anniversaire des champions du monde 2018, Didier Deschamps revient sur ce deuxième sacre suprême de l’histoire des Bleus, dans un entretien accordé à Europe1. C’était le 15 juillet 2018. Ce jour-là à Moscou, les Bleus dominaient la Croatie (4-2) en finale de la Coupe du monde pour épingler une deuxième étoile à leur maillot. Une victoire au goût d’éternité que Didier Deschamps évoque ce dimanche via Europe1, à la veille du premier anniversaire de cette seconde consécration ultime pour l’équipe de France. « C’est à la fois un peu loin, mais il y a encore beaucoup d’images qui restent dans nos têtes. L’aventure sportive, mais aussi l’aventure humaine, ce sont des grands moments que l’on connaît surtout dans le sport. » »Chaque joueur peut avoir des routes différentes, mais ce qu’ils ont vécu ensemble fait que ces 23-là sont liés à vie, poursuit le sélectionneur national. Ce titre, personne ne pourra leur enlever ! » Comment et où trouver néanmoins la motivation pour repartir au charbon quand le graal du ballon rond vous est acquis ? « Certes, rien ne peut être au-dessus d’une finale de Coupe du monde, mais il y a d’autres objectifs, insiste Didier Deschamps. Il faut se remettre en question, garder l’exigence qui nous a permis d’arriver à ce titre mondial, ne pas oublier pourquoi et comment on y est arrivé. Même si on a fait des choses bien, même très bien, on peut toujours mieux faire et s’améliorer. »Une philosophie que l’intéressé prend soin d’observer lui-même. « A partir du moment où ma motivation et ma passion sont toujours à leur maximum, j’estime qu’il y a encore de belles choses à faire… » Cela sans pour autant songer à la suite, au-delà de son bail de sélectionneur qui pour l’heure court jusqu’en 2020. « La présidence de la FFF ? Non, ce n’est pas prévu. Je n’ai aucune aspiration de dirigeant ou de fonction politique. Mon seul plaisir passe par le terrain, je ne me pose même pas la question », assure le technicien bayonnais.