Championnes du monde en titre, les Américaines n’ont pas vraiment tremblé ce dimanche au Groupama Stadium de Lyon lors de la finale de la Coupe du monde féminine. Les joueuses de Jill Ellis ont dominé les Pays-Bas (2-0), elles conservent logiquement leur couronne. Il s’agit du 4e sacre de Team USA, un record. Dès le tirage au sort de cette Coupe du monde féminine, les observateurs regrettaient la confrontation précoce entre la France et les Etats-Unis en quarts si les deux nations respectaient leur plan de route à la lettre. Et personne ne se trompait, car en effet, les Américaines ont survolé ce tournoi tel un rouleau-compresseur écrasant ses victimes les unes après les autres. Bien qu’elles ont souffert contre les Bleues en quarts (2-1) puis contre l’Angleterre en demies (2-1), les championnes du monde en titre ont déroulé face aux championnes d’Europe ce dimanche en finale au Groupama Stadium de Lyon. La seule grande réussite des Oranje a été de conserver le score à 0-0 jusqu’à la mi-temps.En première période, cette finale a mis du temps avant de se lancer véritablement. Mais une fois la phase de rodage terminée, Team USA a appuyé sur l’accélérateur. Les joueuses de Jill Ellis sont toutefois tombées sur une Sari van Veenendaal en état de grâce devant sa cage. La capitaine batave a sorti pas moins de quatre occasions franches des Américaines, dont deux tentatives coup sur coup de la star, Alex Morgan (38e, 40e). Co-meilleure buteuse de la compétition avec six réalisations, l’ancienne joueuse de l’Olympique Lyonnais n’a pas réussi à battre le dernier rempart des Pays-Bas.Rapinoe au sommet de son art !Les Néerlandaises commettent beaucoup d’erreurs techniques et subissent trop. La réaction aperçue en fin de première période n’a été qu’un trompe-l’oeil. La décision est venue d’un penalty litigieux mais somme toute logique, accordée par l’arbitre française Stéphanie Frappart, avec l’aide de la VAR. La capitaine Megan Rapinoe a transformé la sentence d’un contre-pied (1-0, 61e). Le but du break est arrivé peu de temps plus tard avec Rose Lavelle qui a trompé la vigilance de Sari van Veenendaal d’un tir du gauche aussi puissant que précis (2-0, 69e). Par la suite, la domination états-unienne n’a cessé de s’accentuer et il a fallu des exploits de la capitaine batave pour éviter une note bien plus salée aux championnes d’Europe (71e, 72e, 76e, 82e).Les Etats-Unis conservent donc leur couronne mondiale. C’est leur quatrième titre, soit le plus grand palmarès du football féminin devant l’Allemagne et ses deux Coupes du monde. C’est à l’image de la domination actuelle des joueuses de Jill Ellis, qui n’ont perdu qu’un seul de leurs 45 derniers matches. Époustouflant ! Cette hégémonie s’illustre au niveau des distinctions personnelles. La capitaine Megan Rapinoe et la star Alex Morgan sont en tête du classement des buteuses avec six réalisations (en compagnie de l’Anglaise Ellen White). La première buteuse de cette finale a également raflé le titre de meilleure joueuse de la compétition. Sa partenaire, Rose Lavelle, arrive quant à elle en troisième position de ce classement. adidas Golden Ball: Megan RAPINOE – #USA Lucy BRONZE – #ENG Rose LAVELLE – #USA#FIFAWWC pic.twitter.com/ayJjnfGR1d— FIFA Women’s World Cup (@FIFAWWC) 7 juillet 2019