LE JOURNAL.AFRICA

Les Bleuets ont pris une leçon

Football.fr Publié le 27/06/2019 à 22h59, Mis à jour le 27/06/2019 à 23h14 La finale de l’Euro U21 opposera dimanche prochain l’Allemagne à l’Espagne. Car jeudi soir, les Bleuets de Sylvain Ripoll ne sont jamais apparus en mesure de véritablement inquiéter Fabian Ruiz et ses coéquipiers, faciles vainqueurs (4-1) en demi-finale. Il n’y avait pas vraiment photo… Toute à sa joie d’avoir validé sa qualification pour le prochain tournoi olympique, l’équipe de France U21 n’a pas vraiment existé jeudi soir, en demi-finale de l’Euro face à l’Espagne. Les Bleuets terminent leur séjour en Italie et à Malte avec une lourde défaite (4-1) dans la besace, qui reflète assez bien la différence de niveau qui séparait les deux formations. Evidemment, les hommes de Sylvain Ripoll avaient certaines circonstances atténuantes, mais la petite correction reçue contre Dani Ceballos et consorts marquera inévitablement cette génération. Car même si Moussa Dembélé avait pu tenir sa place dès le début de la rencontre, si Jonathan Bamba n’avait pas été blessé, si Colin Dagba n’avait pas été contraint de laisser prématurément sa place en début de match, lui aussi sur blessure (22e), ou si les adversaires n’avaient pas bénéficié de 48 heures de récupération supplémentaires, le collectif espagnol et ses individualités sont apparus nettement supérieurs.Pourtant, tout avait idéalement débuté pour la France, avec un penalty transformé par Jean-Philippe Mateta (0-1, 16e), l’attaquant de Mayence étant vraiment tout proche de doubler la mise dans la foulée (18e), mais c’était sans compter une intervention impeccable du gardien de but adverse, Sivera. Et puis la situation s’est dégradée, avec notamment la sortie sur blessure de Colin Dagba (22e), remplacé par Kelvin Amian. Les nouveaux changements tactiques opérés par le sélectionneur Sylvain Ripoll, symbolisés notamment par le retour de Houssem Aouar dans un entrejeu à quatre, se sont finalement transformés en tâtonnements, en errements. Il a donc fallu payer l’addition, presque évidente lorsqu’il s’agit de se frotter à des talents du calibre de Dani Ceballos, très courtisé au moment de quitter le Real Madrid, Fabian Ruiz, taulier du SSC Naples au cours des derniers mois, ou Pablo Fornals, l’un des talents de Villarreal qui vient de s’exporter à West Ham United.Après le bon quart d’heure tricolore, la machine espagnole s’est mise en route, et si Paul Bernardoni a réalisé deux petits miracles, le portier des Girondins de Bordeaux, prêté à Nîmes au cours de la saison écoulée, n’a lui aussi pu que constater les dégâts. Marc Roca (1-1, 28e), Mikel Oyarzabal sur penalty (2-1, 45e+5), Dani Olmo (3-1, 47e) et Borja Mayoral (4-1, 67e), ont progressivement mis la tête des Bleuets dans le seau. Ils ne la sortiront plus, incapables de trouver des solutions individuelles ou collectives, au même titre que Sylvain Ripoll depuis son banc par ailleurs. Et l’addition aurait pu être encore plus salée si Fodé Ballo-Touré n’avait pas évité un but tout fait sur sa ligne, en toute fin de rencontre (90e+2). Les lacunes françaises étaient trop évidentes…videoDailymotion(« x7bykpj », « 100% », « 275px »);

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