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Renard: ''Quand on ne fait pas trois passes…''

Football.fr Publié le 24/06/2019 à 01h53, Mis à jour le 24/06/2019 à 03h10 Evidemment heureuse de la qualification des Bleues en quarts de finale de la Coupe du monde féminine, Wendie Renard a évoqué les difficultés dans le jeu de son équipe face au Brésil (2-1), dimanche au Havre. Wendie, c’était une victoire au mental…Oui, ça n’a pas été facile. Il y avait une équipe vraiment bien organisée et on l’avait vu à la vidéo. En première période, on n’a pas joué du tout. On dirait que le ballon nous brûlait les pieds. A ce niveau-là, quand on ne fait pas trois passes, c’est compliqué de déséquilibrer l’adversaire. On a eu les ressources, on a joué autrement avec plus d’impact, notamment sur les deuxièmes ballons. L’appui de nos supporters a fait du bien à la fin pour aller chercher cette qualif. Comment expliquez-vous les difficultés en première période ?On était trop loin les unes des autres, il n’y avait pas assez de mouvements. C’était compliqué de se trouver entre les lignes, alors que c’était la consigne. Je pense que, en seconde période, on a réussi à poser un peu plus le jeu et à se créer plus de situations, mais on doit être capable de le faire dès la première minute. Si on commence le match tambour battant, les supporters vont suivre. Ce sont des choses qu’il faudra améliorer. Le changement de système (d’un 4-2-3-1 à un 4-4-2 très semblable) a-t-il posé problème ?C’est possible. Après, ça fait quand même un moment que l’on travaille ensemble. Ça doit venir. Soit on sent le foot, soit c’est compliqué. Dans le plan de jeu, offensivement, il a manqué quelques réglages. La coach a rectifié ça avec Valou (Gauvin) et Kadi (Diani). En deuxième mi-temps, ça a été un peu mieux. Encore une fois, on a gagné. Tout ne peut pas être parfait. Chaque match est différent car l’adversaire est différent et nous pose des problèmes. On va bien récupérer. Vous avez longuement enlacé Amandine (Henry) après son but…Ce n’était pas possible à chipoter devant le but, ça m’a énervé (rires). Oui, j’étais contente, c’était une délivrance. Ce soir, notre objectif est atteint. On sait où on veut aller et on travaille pour. Encore une fois, on est à la maison, devant nos supporters, on se doit de se donner les moyens d’aller le plus loin possible. – 107’ – Amandine Henry redonne l’avantage aux Bleues !⚽️ Elle reprend un coup-franc du plat du pied et trompe Barbara !https://t.co/3iBUjZvYWB 2 – 1 #FRABRE #FIFAWWC à suivre en direct sur @tf1 et @MYTF1 !— TF1 (@TF1) June 23, 2019 Y a-t-il eu de la peur ?Au contraire, s’il y a de la peur, tu peux déjouer. Je pense que ce n’est pas ça qui nous a freinées en première période. On est à la maison, il n’y a pas de peur. C’est du football et c’est simple quand tu mets du mouvement et de la qualité technique. Les coups de pied arrêtés, c’est l’une de vos armes principales…En tout cas, on les travaille, bien sûr. Il y a beaucoup de potentiel dans cette équipe. Que ce soit Griedge (Mbock), Amande (Henry), Val (Gauvin), même les entrantes, tout le monde est capable de marquer. C’est vrai, ça nous réussit, il faut que cela continue comme ça. On doit faire encore beaucoup mieux. Si c’est encore mieux frappé dans les zones essentielles, ça peut faire encore plus mal. Ça a été une victoire à l’usure, vous avez puisé dans vos ressources en prolongation…Il y avait beaucoup, beaucoup de fatigue, c’est vrai. Ce sont des joueuses qui aiment bien jouer individuellement, donc elles laissent encore plus de plumes, même si je trouve que, ce soir, elles étaient beaucoup plus organisées, notamment au niveau défensif. Des deux côtés, il y a eu de la fatigue. On avait les supporters avec nous, quand ils chantent « allez les Bleus » ou La Marseillaise, on ne peut pas lâcher. C’est une victoire méritée pour nous et les gens qui sont venus nous supporter. Est-ce que ce match vous fait encore plus grandir ?Oui, je pense. Ça va forcément nous servir, car encore une fois, on est allé la chercher. On a montré qu’on avait du mental. Quand c’est une fois, tu peux dire que c’est de la chance, quand cela se répète, cela démontre l’état d’esprit de ce groupe, on a envie d’aller au Parc OL.

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