Football.fr Publié le 17/06/2019 à 18h20, Mis à jour le 17/06/2019 à 18h56 Coéquipiers à Leipzig, Ibrahima Konaté et Dayot Upamecano forment la charnière centrale de l’équipe de France Espoirs, qui débute l’Euro de sa catégorie, mardi, contre l’Angleterre. A 20 ans, Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté ont une belle occasion de se révéler. Pour l’instant, ils sont particulièrement méconnus en France. Et pour cause, ils ont choisi de ne pas signer de contrat pro avec leur club formateur respectif pour s’exiler. Le premier cité, dans la foulée du sacre tricolore à l’Euro des moins de 17 ans, en 2015, a déserté Valenciennes pour signer à Salzbourg. Le second, lui, a quitté Sochaux en 2017, après avoir joué 12 matches de Ligue 2.Désormais réunis à Leipzig, Upamecano et Konaté formeront la charnière centrale des Bleuets lors du premier match de groupes de l’Euro Espoirs, mardi soir (21 heures), contre l’Angleterre. "Ce sont deux défenseurs qui participent à la construction du jeu mais qui sont surtout impressionnants en termes de puissance et de vélocité. Ils sont monstrueux, ce qui permet à leur coach Ralf Rangnick de jouer avec un bloc très haut et d’accepter un tel déséquilibre", nous décrit ainsi Patrick Guillou, le consultant Bundesliga de beIN Sports. En Allemagne, il n’y a pas de passe-droit Les deux colosses n’ont toutefois pas beaucoup joué ensemble cette saison. Ibrahima Konaté, d’abord envoyé en U19, est l’une des grandes révélations de l’exercice écoulé. Il a surtout évolué aux côtés de Willi Orban, le capitaine de Leipzig. Dayot Upamecano s’est en effet blessé à un genou durant l’hiver et n’a pu confirmer son année précédente. Ces trois défenseurs seront mis en concurrence ou associés dans une charnière à trois la saison prochaine, notamment en Ligue des champions.En tout cas, Upamecano et Konaté ont pleinement profité de cette post-formation au sein de la structure Red Bull. Ils ont assimilé le style de jeu tout en découvrant une certaine rigueur. "J’ai l’impression que, en France, on est un peu plus patient avec les jeunes. En Allemagne, ce n’est pas le cas. Il faut être responsable même à 18 ans. Il n’y a pas de passe-droit, il faut venir à l’heure, respecter les consignes, sinon tu rates le bon wagon", témoigne ainsi Patrick Guillou. Upamecano et Konaté sont façonnés, à eux de crever l’écran durant l’Euro Espoirs.videoDailymotion(« x7bejr3 », « 100% », « 275px »);