Football.fr Publié le 16/06/2019 à 16h35, Mis à jour le 16/06/2019 à 17h04 Pour atteindre leur Graal, les joueuses de l’équipe de France bénéficient de la présence au sein du staff de Corinne Diacre d’un préparateur mental. Un sujet abordé très librement par la sélectionneuse et la capitaine tricolores. Richard Ouvrard gagne visiblement à être connu : l’Angevin collabore depuis deux ans avec des athlètes olympiques (natation, cyclisme, gymnastique, canoë-kayak…), engagés vers les JO de Tokyo, mais aussi avec l’équipe de France féminine de handball. Ainsi qu’avec la sélection de Corinne Diacre, qui n’a a priori eu aucune difficulté à intégrer à son staff cet atout dans la quête du trophée suprême : la Coupe du monde en France.Ouvrard n’a rien d’un tabou, et le sujet est abordé par la sélectionneuse elle-même à la veille du dernier match de la phase de groupes du Mondial face au Nigéria lundi, à Rennes (21 heures). "On a un coach mental au sein du staff, mais pas pour gérer la pression. On n’a pas de pression", lance une Diacre sûre d’elle-même et de son groupe. Sa capitaine Amandine Henry évoque cet apport avec la même facilité et explique son expression dans le quotidien des Bleues. Il est là, à notre écoute, il nous aide à progresser individuellement, mais aussi en tant qu’équipe Amandine Henry (capitaine de l’équipe de France) "Ça permet de dégager une cohérence et une forme de cohésion ; on sait qu’on a les mêmes objectifs, mais se les dire, c’est encore autre chose, rappelle la Lyonnaise. Individuellement, ça passe par des questionnaires ou aussi du face à face, parce qu’il y a des choses plus intimes qu’on aime partager qu’avec une seule personne. Donc il est là, à notre écoute, il nous aide à progresser individuellement, mais aussi en tant qu’équipe." Là où les hommes ont parfois du mal à admettre un tel soutien, qui blesserait leur fierté, les Françaises et leur coach, dont l’humilité n’est pas la dernière des qualités, sont demandeuses. A commencer par la patronne du groupe."Moi, j’ai mes compétences, mais je connais aussi mes limites et j’ai envie de dire à chacun son métier. Donc effectivement, on a un coach mental dans le staff, qui aide les joueuses à formaliser, non pas leurs doutes, mais à formaliser des choses au sein du groupe pour que le groupe vive mieux, détaille-t-elle. Et c’est la principale raison de sa présence, puisque l’essentiel reste la performance sur le terrain." Et de ce point de vue, l’apport du mentaliste a fait ses preuves : les handballeuses tricolores peuvent en témoigner avec un titre de championnes d’Europe décroché en décembre dernier. Petit rappel, c’était en France… Le 6ème épisode des Bleues Stories avec @SakinaKarchaoui, Élise Bussaglia, @So_Durand, @GraceGeyoro, @WRenard, @BouhaddiSarah, @kady944, Julie Debever, @ELS_9_FRANCE, @delphsix et @AmelMajri7 #FiersdetreBleues #FRA pic.twitter.com/BdISMFDqxq— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) 15 juin 2019
Le coach mental, pas un tabou chez les Françaises
