LE JOURNAL.AFRICA

Ça commence au Parc des… Princesses

Football.fr Publié le 06/06/2019 à 16h15, Mis à jour le 06/06/2019 à 16h36 La Coupe du monde en France s’ouvre vendredi, au Parc des Princes (21h). En plein débat sur la parité hommes-femmes. Hors sujet pour des Bleues qui n’ont que le titre mondial en tête. France 21h00 A jouer Corée du Sud Voir le direct entre France – Corée du Sud Attaquante, gardienne, ailière… : il va falloir s’y habituer, le football et la Coupe du monde se déclineront au féminin durant le mois à venir et, un an après le triomphe des joueurs de Deschamps en Russie, la France sera du 7 juin au 7 juillet le théâtre de cette fenêtre inédite pour un tournoi planétaire qui n’aura sans doute jamais bénéficié d’une telle exposition, tant médiatique que populaire. La naissance d’une passion pour tout un pays.Tous ensemble #FiersdetreBleues pic.twitter.com/RjsexuINJ2— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) 24 mai 2019A défaut de Stade de France, c’est au Parc des Princes que les Bleues, pour la première fois devant leur public, ouvriront vendredi face à la Corée du Sud (21 heures) cette campagne pour laquelle Amandine Henry et ses coéquipières rêvent d’une issue à la France 98. Quand les hommes d’Aimé Jacquet avaient offert le monde à tout un pays. "On n’a jamais vu autant de médias, de public. On profite au maximum et on a envie de se donner à 200 % pour que ça continue comme ça", lance la capitaine tricolore.Sur les traces de ‘Zizou’Henry a déjà les yeux qui brillent lorsqu’elle se projette uniquement sur ce premier match : "Je me fais un petit film dans ma tête : j’imagine le stade rempli demain, belle performance, avec de belles émotions…" Mais la meilleure joueuse française, même si elle se réfère aux exploits de « Zizou » et sa bande, ne rêve pas longtemps : "Ce n’est pas très original, mais moi je suis de la génération 98. On a de beaux exemples. Il y avait Zinédine Zidane évidemment, mais tous les joueurs de 98 aussi. Ils ont fait rêver la France et on a envie de vivre les mêmes émotions. Pour l’instant, on vit un rêve éveillé. Mais demain (vendredi), il ne faut pas rêver. Il faut être présentes sur le terrain."  Le football n’est pas qu’une question de masculin ou de féminin… Amandine Henry (capitaine de l’équipe de France) Le reste n’a pour ces Tricolores, rompues pour la plupart aux plus grandes victoires en club, à l’image des Lyonnaises sans rivales en Ligue des champions, mais toujours sans titre majeur en sélection (*), que peu d’importance… L’écart de traitement avec les garçons champions du monde – elles toucheront 40 000 € de primes en cas de victoire finale – n’est pas un débat pour les joueuses de Corinne Diacre. "Le football n’est pas qu’une question de masculin ou de féminin…", balaie Henry d’un revers de main. "Ce sera toujours un débat dans la société, mais quand on est heureux dans ce que l’on fait, est-ce qu’il y a nécessité de gagner plus d’argent ?, interroge la sélectionneuse. Ça ne va pas nous empêcher de jouer demain soir, je peux vous assurer qu’on sera là !" A deux jours du début de la Coupe du Monde, les Bleues ont rejoint leur hôtel près de Paris et ont été accueillies par des enfants #FiersdetreBleues #FRA pic.twitter.com/kpYQqA1Y10— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) 6 juin 2019 ———————————- (*) Le meilleur résultat des Bleues en Coupe du monde date de l’édition 2011 avec à la clé une 4e place ; il y a 4 ans, au Canada, le parcours de l’équipe de France s’était arrêté en quarts de finale.videoDailymotion(« x7abiyy », « 100% », « 275px »); "Je suis apte à jouer et j’ai hâte", avoue Amandine Henry

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