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Klopp: "Je suis le recordman des demi-finales gagnées…"

Football.fr Publié le 31/05/2019 à 18h30, Mis à jour le 31/05/2019 à 18h42 A la veille de Tottenham-Liverpool, finale de la Ligue des champions 2019, Jürgen Klopp a dû répondre aux questions sur son palmarès.  C’est une étiquette difficile à retirer et une défaite de Liverpool contre Tottenham samedi soir à Madrid, en finale de la Ligue des champions, contribuerait assurément à la maintenir bien collée sur le front de Jürgen Klopp. Depuis 2012 et ce doublé Bundesliga-Coupe d’Allemagne réalisé avec le Borussia Dortmund, le manager des Reds n’a pas remporté le moindre trophée. L’absence de palmarès apparaît paradoxale, tant l’entraîneur allemand est constamment encensé dans le monde du football, et le désormais consultant José Mourinho se plait régulièrement à souligner ce paradoxe, évoquant notamment les investissements conséquents réalisés par les dirigeants des Reds ces dernières années.Il faut dire que depuis le doublé précédemment évoqué, Jürgen Klopp a perdu six finales avec Dortmund et Liverpool: deux en Coupe d’Allemagne (2014, 2015), deux en Ligue des champions (2013, 2018), une Ligue Europa (2016) et une Coupe de la Ligue anglaise (2016). Forcément, à la veille d’une septième finale en sept ans, la question était trop tentante: Klopp, tel un perdant magnifique, fait-il un blocage au moment de conclure ? "Si j’étais la raison pour laquelle j’ai perdu six finales de suite, tout le monde devrait s’inquiéter", a-t-il rétorqué en conférence de presse vendredi, non sans une certaine malice."Si j’étais la raison pour laquelle j’ai perdu six finales…"Et l’entraîneur allemand de poursuivre sur le même ton: "Depuis sept ans, je suis probablement le recordman du monde des demi-finales gagnées, mais si j’écrivais un livre à ce sujet, personne ne l’achèterait." Comment expliquer toutefois ces six finales consécutives perdues ? Jürgen Klopp ne s’est pas attardé sur une raison particulière mais il s’est servi du revers de l’an passé contre le Real Madrid pour évoquer le facteur chance. "On avait concédé trois buts étranges", a-t-il rappelé alors que son gardien Loris Karius avait commis deux erreurs insensées à 0-0, et 2-1, et que Gareth Bale s’était offert un exceptionnel retourné à 1-1. "Les moments de chance et de malchance existent, je ne peux pas changer ça, a-t-il déclaré, avant de souligner. J’estime que la chance est une chose qui peut nous arriver de temps en temps si l’on fait tout pour la provoquer." Une sorte de positivisme qui demeure avant le duel face aux Spurs, au Wanda Metropolitano, et cette nouvelle chance de trophée. "Nous sommes une équipe complètement différente de celle de l’année dernière, affirme le coach liverpuldien. Nous avons utilisé cette finale (contre le Real, ndlr) pour franchir une nouvelle étape." Et tant pis s’il n’y a toujours pas de titre à la clé. 

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