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Pour Lloris, "il n’y a rien de plus haut"

Football.fr Publié le 31/05/2019 à 20h27, Mis à jour le 31/05/2019 à 20h34 Moins d’un an après son titre de champion du monde avec les Bleus, Hugo Lloris a une occasion inespérée de remporter la Ligue des champions avec Tottenham, samedi soir à Madrid, contre Liverpool. Sans exagérer, Hugo Lloris peut entrer dans la légende, samedi soir à Madrid. S’il remporte la finale de la Ligue des champions avec Tottenham, contre Liverpool, le gardien de but français deviendra le deuxième portier de l’histoire seulement à soulever la Coupe du monde et celle aux grandes oreilles dans la foulée, moins d’un an après. L’unique précédent se nomme Sepp Maier qui, en 1974 et 1975, avait réalisé ce fabuleux exploit avec l’Allemagne de l’Ouest et le Bayern Munich. C’est dire si ce n’est pas commun.S’il est déjà "très fier" d’avoir participé à la campagne inédite des Spurs, le capitaine londonien n’a évidemment pas l’intention de s’en contenter. "Une Ligue des champions reste quelque chose à part,a-t-il confié à RMC Sport à la veille de cette affiche 100% anglaise. C’est l’un des trophées majeurs avec la Coupe du monde et l’Euro. En club, il n’y a rien de plus haut. C’est quelque chose de grand qu’on s’apprête à vivre et il faut mettre toutes les chances de notre côté pour qu’on sorte vainqueurs de cet affrontement.""Tottenham lui doit beaucoup"Tottenham, qui a perdu ses deux confrontations face aux Reds cette saison en Premier League, n’est pas favori. Mais cette équipe a su prouver en quarts et en demies, face à Manchester City puis l’Ajax Amsterdam, éliminés au bout du suspense dans des fins de matches improbables, qu’elle était pleine de ressources. Et plus à une surprise près. "Ça fait sept ans que je suis au club et on a connu un peu tout, des hauts et des bas, a-t-il expliqué. Concrétiser cette septième année avec une finale de Ligue des champions, c’est exceptionnel.""Maintenant, il faut marquer le coup en la gagnant", a-t-il ajouté. Il aura face à lui un trio redoutable, avec Mohamed Salah, Sadio Mané et Roberto Firmino, rétabli juste à temps. Pas de quoi faire trembler le n°1 des Bleus, qui a relevé la tête et finit fort la saison après un début d’exercice délicat, marqué par quelques bourdes. "Il a confirmé, au sortir d’une Coupe du monde où il avait été très performant avec nous, qu’il fait partie des tout meilleurs gardiens du monde, confirmait récemment Didier Deschamps. Tottenham lui doit beaucoup."

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