Football.fr Publié le 28/05/2019 à 20h33, Mis à jour le 28/05/2019 à 20h38 Il est de retour en finale, trois ans après avoir soulevé le trophée pour la dernière fois. Unai Emery espère mener Arsenal vers la victoire en Ligue Europa mercredi soir, contre Chelsea, et dispose dans sa manche d’atouts de taille. Cette compétition, dont il est triple lauréat, le Basque la connaît sur le bout des ongles, et a su faire passer le message à son groupe dès le début de saison. Mercredi soir, c’est à Bakou que se déroulera l’ultime rencontre de la Ligue Europa 2018-2019, une finale à l’accent anglais entre Chelsea et Arsenal. Mais cette compétition a aussi pris pour habitude, ces dernières années, de prendre une résonance espagnole. L’Atlético de Madrid, lauréat en 2012 et 2018, a su répondre aux trois succès consécutifs du FC Séville entre 2014, 2015 et 2016. Les Andalous avaient alors à leur tête un technicien basque dont la cote sur le marché des entraîneurs était au plus haut. Unai Emery avait d’ailleurs été débauché par le Paris Saint-Germain dans la foulée, les Rouge et Bleu comptant sur son expérience européenne pour franchir un cap en Ligue des champions. La mayonnaise n’a pas pris comme escompté en France, alors c’est désormais en Angleterre que l’intéressé exerce son art.Et puisque la C1 n’était pas au programme des Gunners cette saison, Unai Emery a donc repris ses bonnes habitudes en Ligue Europa, menant le club londonien en finale contre l’un des grands rivaux, Chelsea. Le Basque n’a plus désormais qu’une seule chose en tête: rafler pour la quatrième fois ce trophée, et devenir un recordman encore plus difficile à déloger. Ce sera inévitablement complexe face à la troupe de Maurizio Sarri, mais au moins l’ex-Parisien n’éprouvera-t-il aucun problème à motiver ses troupes pour cette échéance. Ce qui n’était apparemment pas du tout le cas à l’entame de la campagne… "Le premier point sur lequel j’ai dû insister en début de saison, c’est que nous devions jouer toutes les compétitions à fond. Lorsque nous avons commencé les premiers matches en Ligue Europa, certains joueurs préféraient se concentrer sur la Premier League", a souligné le successeur d’Arsène Wenger en conférence de presse."OK, mais c’est moi qui décide quand un joueur doit se reposer ou pas… Je ne voulais pas qu’ils puissent envisager de faire l’impasse sur les premiers tours, et une fois arrivés en demi-finale ou en finale, demander à jouer. Tout au long de la saison, ça a été un objectif important, une vraie ambition." Le patron a donc su se faire entendre, et la récompense est au bout d’un dernier match.videoDailymotion(« x79jd3o », « 100% », « 275px »);